La galère des femmes albinos à Lubumbashi

La galère des femmes albinos à Lubumbashi

« En tant que femme on est vulnérable, on l’est encore plus lorsque l’on est femme albinos », a dit Divine FAILA , une jeune femme albinos de Lubumbashi et membre de l’organisation des bien être des albinos du Congo OBEAC en sigle. Ceci est d’autant plus vrai car les albinos en général sont une minorité. Leur vie est souvent entourée des préjugés et parfois des discriminations. Ils sont souvent marginalisés tant par la famille que par la société.
Traités parfois de sorcellerie, ils sont souvent maltraités au sein de la société. Car l’albinisme qui est une anomalie génétique les rend diffèrent. À Lubumbashi, leur situation est difficile. Les femmes albinos rencontrent beaucoup des problèmes. L’association des albinos de Lubumbashi qui compte en son sein plus de 70 femmes ne récence que 20 filles qui sont soit étudiantes ou élèves. 25 femmes sont abandonnées soit par leurs familles ou par leurs partenaires. C’est dire que leur situation n’est pas du tout rose.

Quand elles sont victimes des violences sexuelles !
Pour Simon Kalonji Président de l’OBEAC , les filles Albinos sont souvent dupé par les hommes alors qu’elles ne sont encore que des mineures. Chancel est l’une de celle qui a vécu cette ignoble situation. Violée à plusieurs par un cousin, elle est tombée enceinte. Âgée de 17 ans cette fille albinos est déjà mère et a été rejetée par les membres de sa famille. « J’ai expliqué à mes tantes que notre cousin de 24 ans me battait et me violait, mais mon oncle a dit que son fils ne pouvait pas faire une chose pareil jusqu’au jour il s’est avéré que j’étais enceinte. » Pour chancelle son oncle a fini par y croire mais néanmoins, il pense que chancelle a envouté son fils pour qu’il commette cet acte ignoble.
Abandonnée cette jeune fille vit dans une famille d’accueil ou il lui est difficile de prendre soin de son fils. « Si ce n’est cette famille je ne sais pas ce que je serais devenue avec mon fils » dit –elle en pleurant. Quant au présumé violeur, il n’est inquiété par personne et continue à vaquer à ses occupations, comme si violé une jeune fille albinos n’est pas une infraction. Et pourtant la Loi n° 06/018 du 20 juillet 2006 modifiant et complétant le Décret du 30 janvier 1940 portant Code pénal congolais est claire dans ses Articles 54 et 55 stipulent ceci : « Tout outrage public, attentat à la pudeur ou violence la présence ou sur la personne de l’enfant est interdit. L’enfant qui a subi des violences ou des négligences au sein de sa famille ou celui qui n’a plus de famille ou qui en a été séparé, a droit à une protection de remplacement par une institution habilitée. »
Quand ses chances des mariages sont amoindries !
20 jeunes femmes qui comptent l’OBEAC sont aux abois. Elles se demandent souvent si un jour elles pourront contracter un mariage. « La plupart des hommes qui viennent vers nous veulent seulement découvrir ce qu’est une femme albinos et ça s’arrête là. Ils ne viennent jamais avec des intentions nobles. » Ce qui justifie pourquoi un grand nombre d’entre elles ne sont pas mariés et souvent elles sont souvent abandonnées par leur partenaire. « La majorité des femmes albinos se retrouvent dans des problèmes très sérieux de prise en charge des enfants car leurs partenaires ont fui » , a-t elle . Pour elle, ce qui sera salutaire pour les femmes albinos c’est de contracter un mariage mixte.
De la marginalisation à l’abandon !
Simon Kalonji explique que bon nombre des femmes albinos à Lubumbashi sont abandonnées. 25 femmes de son association connaissent ce tort. Les familles ou les partenaires les abandonnent sans états d’âmes. Zeli Mbombo est une jeune femme de 35 ans, actuellement elle vit au sein d’un groupe de prières à Kamalondo. Sa famille lui a ravi tous ses biens et pour finir elle a été abandonnée. Elle se sent marginalisée car souvent elle est traitée de sorcière par sa famille. Elle n’est pas la seule à connaitre une situation similaire. La marginalisation est le lot quotidien des albinos.
Une sensibilisation s’impose !
« On a peur de ce qui est différent » dit-on. Mais il est également clair qu’on est riche de nos différences. L’albinisme c’est juste question de couleur ! C’est sont des hommes et des femmes normaux et méritent d’être traité ainsi. Une sensibilisation s’impose pour que les femmes albinos soient traitées avec le respect qui leur est dues.

u sein d’un groupe de prières à Kamalondo. Sa famille lui a ravi tous ses biens et pour finir elle a été abandonnée. Elle se sent marginalisée car souvent elle est traitée de sorcière par sa famille. Elle n’est pas la seule à connaitre une situation similaire. La marginalisation est le lot quotidien des albinos.
Une sensibilisation s’impose !
« On a peur de ce qui est différant » dit-on. Mais il est également clair qu’on est riche de nos différences. L’albinisme c’est juste question de couleur ! C’est sont des hommes et des femmes normaux et méritent d’être traité ainsi. Une sensibilisation s’impose pour que les femmes albinos soient traitées avec le respect qui leur est dues.
Godlive Nyemba

17 commentaires sur “La galère des femmes albinos à Lubumbashi

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