Lubumbashi : face a l’insécurité, la société civile lance l’opération ‘’Macho wazi chez le voisin’’

Lubumbashi : face a l’insécurité, la société civile lance l’opération ‘’Macho wazi chez le voisin’’

La ville de Lubumbashi vit depuis un certain temps dans une psychose, tant l’insécurité a pris une allure inquiétante. Chaque nuit des maisons sont cambriolées par série, viol et tueries se compte par dizaine. Les autorités ainsi que la police semblent impuissantes face à ce drame. La société civile a travers la thématique gouvernance et sécurité vient de lancer une action dénommé ‘’ opération Macho wazi chez le voisin’’ littéralement yeux ouverts chez le voisin.

Cette opération lancée depuis le 1 er avril 2019 consiste à veiller pour sécuriser sa propre maison et celle de ses voisins. Ainsi les habitants d’un quartier se décident de passer la nuit dehors en chantant, en utilisant des vuvuzelas, des sifflets ou encore des sirènes. Dans certains coins les habitant brulent des pneus, barricadent les routes pour empêcher les cambrioleurs d’accéder à leur quartier. Les habitants se décident donc de dormir entre 18h et 23 h et à partir de 23h à 4h 30 et veillent à la sécurité des uns et des autres.

Selon Bertin Tshoz, team leader de la thématique gouvernance et sécurité du cadre de concertation, ‘’ les nombreuses opérations lancées par la police n’ont pas apporté des résultats escomptés, cette fois ci la Société Civile a lancé la sienne pour lutter contre l’insécurité.’  De plus de plus en plus la population suit le mouvement. Dans la nuit de mercredi a jeudi    par exemple, Monsieur Bertin Tshoz rapporte que les habitants de Kasungami, chine, kampemba,kawama Rwashi et Lufira Kenya ont passé la nuit dehors.

Ainsi Bertin Tshoz lance l’appel a toute la population pour suivre le mouvement et mettre hors d’état de nuire tous les cambrioleurs. ‘’chaque nuit de 22h à 4h, la population doit rester vigilants à user de tous les moyens possibles pour empêcher les cambrioleurs d’agir. Pneus, vuvuzela, sifflet et autres doivent être à porter des mains’’, a exhorté Bertin Tshoz. Néanmoins, il exhorte les habitants à ne pas se faire justice. Si un voleur est arrêté il faut le déféré devant les instances appropriées pour qu’elles se chargent de son cas .

 

 

 

 

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