Lubumbashi : Trois ONG recommandent au ¨Président à se pencher sur le retour des exiles politiques

Lubumbashi : Trois ONG recommandent au ¨Président à se pencher sur le retour des exiles politiques

Le Centre pour la Justice et la Réconciliation (CJR), JUSTICIA Asbl et Mama Ni Mama, toutes, des organisations de promotion et de protection des droits humains basées à Lubumbashi sont inquiet de la situation des exilés politiques dont le cas le plus emblématique est celui de Moïse Katumbi. C’est dans un communiqué de presse signé ce 15 avril que ces 3 ONG l’ont exprimé.
Elles évoquent des informations faisant croire que les magistrats continuent à subir des pressions dans le dossier de Moise Katumbi. « Des informations concordantes renseignent que des pressions sont continuellement exercées sur les juges appelés à connaitre au degré d’appel l’affaire Moise Katumbi contre Stoupis. » lit-on dans ce communiqué de presse.
Pour ces trois institutions, certaines personnalités au sein même du gouvernement « obéissant à l’ordre politique et institutionnel passé ne l’aideraient pas à la restauration d’un Etat de droit, par ricochet d’une justice à l’abri des manipulations politiciennes et partisanes. »
Voilà qui explique pourquoi ces 3 signataires recommande au Président de la République veiller à ne pas intégrer dans le prochain Gouvernement des personnalités congolaises opposées à sa vision de reconstruction du pays. » Les organisations signataires encouragent vivement le Président de la République à poursuivre les efforts en vue de l’abandon des poursuites politiquement motivées contre les opposants en exil et faciliter leur retour au pays.
Néanmoins ces ONG saluent les avancées significatives en RDC notamment la libération des prisonnier politique, comme DIOMI DONGALA, Franck DIONGO, Firmin YANGAMBi, etc. La facilitation de l’octroi des passeports biométriques à Moise Katumbi et Jean Claude Muyambo.
Toutefois, elles estiment que d’autres mesures importantes restent à prendre pour faciliter le retour des exilés politiques et abandonner les poursuites politiquement motivées contre des exilés politiques.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *