Kinshasa: Kabund vomi par les combattants de l’UDPS

Kinshasa: Kabund vomi par les combattants de l’UDPS

Jean-Marc Kabund premier Vice-président de la chambre basse et président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS a été vomi à Kinshasa ce lundi 10 juin 2019 par les combattants de son parti. C’etait au cours d’une manifestation initiée par  Fils Mukoko devant l’Assemblée Nationale pour dénoncer les propos jugés injurieux et outrage au président de la république Félix Tshisekedi par les députés du Front Commun pour le Congo (FCC).

Très  en colère, les combattants de l’UDPS demandent la rupture du mariage FCC-CACH. Ils ont détruit les véhicules de certains députés nationaux dont Xavier Bonane et plusieurs ont été violentés au siège de l’assemblée nationale. Pour tenter de calmer les militants, Jean-Marc Kabund les a rappelé à l’ordre sans succès car les militants ne voulaient pas l’entendre 《nous ne volons plus de toi, tu ne fais rien à l’assemblée nationale.》malgré son appel au calme, Jean-Marc Kabund a été boudé par ses siens.

Lors de la prise de parole Fils Mukoko figure emblématique des combattants de l’UDPS a été applaudi et a lancé son message 《combattants de l’UDPS, désormais à partir d’aujourd’hui le parlement debout de l’UDPS se tiendra  devant l’Assemblée Nationale.》a dit Mukoko sous les acclamations des combattants et se classe en homme fort de la manifestation.

L’intervention de la police pour disperser les manifestants a été également boudée et les manifestants ont tenu des  propos hostiles à Joseph Kabila prédécesseur de leur protégé Félix Tshisekedi.

Pour rappel, les combattants de l’UDPS reprochent au bureau de l’Assemblée Nationale d’avoir autorisé un débat sur les ordonnances signées par le chef de l’État portant nomination des mandataires publics à la Gecamines et la SNCC sans compétence. Ils s’insurgent également contre les propos tenus par le député Charles Nawej et Léon Mondole sous la bénédiction de la présidente de l’assemblée Jeanine Mabunda qui selon eux, constituent un outrage au chef de l’État Félix Tshisekedi, exigent à cet effet leurs invalidations.

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