Lubumbashi: l’exploitation minière peint à travers la danse et la chanson

Lubumbashi: l’exploitation minière peint à travers la danse et la chanson

En République démocratique du Congo creuseurs artisanaux et communautés locales qui vivent autour des sites miniers sont les principales victimes d’une exploitation minière inhumaine des richesses du sous-sol congolais. Des artistes de Lubumbashi dans la riche province du Haut Katanga, avec ceux venue de la Suisse où se trouve la filiale de la multinationale suisse Glencore peint à travers la chanson et la danse un tableau global de ce qu’est l’exploitation minière.

Le spectacle s’intitule « Hercule de Lubumbashi » de Dorine Mokha et Elia Rediger. Inspiree de l’oratorio « le choix d’Hercule »

il sera présenté au public le 7 et le 8 février au bâtiment du trente juin. Qu’il s’agisse des travailleurs mineurs ou des creuseurs clandestins, les récits de leurs journées de travail sont épouvantables.

Dans des dures conditions de travail, maintes fois décriées par les défenseurs des droits humains s’ajoutent l’artiste le chorégraphe congolais Dorine Mokha de Lubumbashi et le Suisse Elia Rediger accompagnes de 11 musiciens congolais  . A travers la danse et la chanson ils présentent un tableau de l’exploitation minière ou la mort survient régulièrement. «Les familles ne reçoivent rien pour indemnisation.» Pour ne pas perdre leur salaire, les mineurs sont contraints de travailler comme des forcenés, ruinant leur santé à petit feu ».

Les populations de cités environnants les entreprises minières sont impactées.  Elles vivent, le désastre de l’exploitation quasi inhumaine de la mine. «En plus de la pollution de l’air et des sources d’eau et de la stérilisation des terres, la plupart des maisons se sont affaissées, d’autres ont des fissures dans les murs.

Le scandale écologique et sanitaire lié à l’exploitation minière dans la province de Haut-Katanga est bien connu. La population paie un lourd tribut, sans pour autant bénéficier des richesses minières. Les cris de détresse des populations directement ou indirectement affectées par l’exploitation minière, les alertes lancées par les organisations des droits humains, rien n’a jusque-là poussé les dirigeants de la république démocratique du Congo à agir.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *