Justice: Joseph Kabila et la CPI est une question de temps

Justice: Joseph Kabila et la CPI est une question de temps

En réponse d’une plainte déposée contre Joseph Kabila Kabange par le groupe d’expert reuni au sein du Partenariat Canadien pour la Justice Internationale PCJI, la Cour Pénale Internationale CPI vient de répondre favorablement et place les renseignements reçus contre l’ancien président de la RDC dans la suite de ceux déjà réceptionnés.

Le groupe d’experts canadiens a dans une plainte, saisi la Cour Penale Internationale CPI pour exiger l’ouverture d’une enquête judiciaire sur l’ancien président Joseph Kabila et ceux qui ont régné avec lui pendant son régime pour des présumés crimes commis en République Démocratique du Congo.

Dans la correspondance de Mark Dillon, chef de l’unité des informations et des éléments de preuve du bureau du procureur accuse les renseignements reçus et remercie les canadiens : « Au nom du Procureur, je vous remercie de votre communication reçue le 17 juin 2020, ainsi que de toute autre information connexe concernant la situation en République Démocratique du Congo ».

Pour la CPI, les renseignements avancés par les canadiens viennent donc de renforcer sa position contre Joseph Kabila et bien d’autres crimes. L’avenir du successeur de Félix Tshisekedi est une question de temps que prendra les analyses de la justice internationale pour une invitation ou convocation à venir.

« je vous remercie des renseignements que vous nous avez transmis. Nous les ajouterons à notre collection d’informations sur la RDC et nous en ferons l’analyse avant de les transmettre aux employés du bureau du procureur qui prendront les mesures appropriées », à martelé Mark Dillon dans sa correspondance.

On doit quand même ajouter à cette démarche, d’autres plaintes déposées contre Joseph Kabila comme d’un groupe des congolais qui ont exigé aussi les enquêtes contre l’ancien président durant son pouvoir et précisément entre 2015 et 2018 toujours à la CPI. En attendant l’avenir de Joseph Kabila avec la CPI, l’ancien président cartone en République démocratique du Congo en seul maître d’une coalition (FCC) qui dirige la quasi des institutions à travers le pays.