Kambove : Comika  renforce ses mesures de confinement de ses  travailleurs au lendemain de la levée de l’Etat d’urgence

Kambove : Comika  renforce ses mesures de confinement de ses  travailleurs au lendemain de la levée de l’Etat d’urgence

Au lendemain de l’annonce de  la mesure de la levée de l’État d’urgence sur l’étendue de la République,  la Compagnie Minière de Kambove COMIKA en sigle  vient de renforcer les mesures de confinement de ses travailleurs. En plus des travailleurs déjà confinés depuis le 6 mars un autre groupe de travailleurs vient d’être confinés alors qu’ils étaient  jusque-là à leur domicile.

Ce confinement intervient alors que toutes les entreprises minières  ont été sommées par le ministre de travail et prévoyance sociale  de deconfiner tous leurs travailleurs d’ici le 6 aout pour les entreprises ouvrant dans la province du Haut-Katanga. Selon le moratoire du Ministre,  les entreprises minières sont sommées  de  mettre  à la disposition des travailleurs confinés un logement décent, une nourriture saine et équilibrée ainsi que  les horaires du travail respectant la législation congolaise.

Selon un travailleur  de COMIKA qui a requis l’anonymat, le mardi 21 juillet un groupe des travailleurs qui étaient encore à domicile ont été mis en quarantaine dans l’enceinte de cette entreprise. Pendant qu’eux même totalisent 4 mois  sur leur lieu de travail. Ce travailleur déplore également le fait malgré la fin de l’état d’urgence et le moratoire du ministre qui recommande de deconfiner tout travailleur ayant fait un mois sur son lieu de travail  rien n’a changé. Par exemple, ce travailleur explique que les horaires de travail sont de 12 heures  alors que la loi congolaise parle de 8 heures de travail.

Autre chose les conditions même sur leur lieu travail laisse à désirer. Pas de lieu décent pour dormir et même l’alimentation n’est pas adéquate. Il déplore le fait que, ils ne peuvent même pas revendiquer leurs droits au risque de perdre leur emploi.

Contacté le Directeur des Ressources Humaines de cette entreprise n’a pas pu répondre à aucune de nos préoccupations.