RDC :Justicia ASBL plaide pour l’instauration d’un Tribunal pénal international pour juger les crimes dans les Kivu

RDC :Justicia ASBL plaide pour l’instauration d’un Tribunal pénal international pour juger les crimes dans les Kivu

Justicia ASBL une ONG des droits de l’homme basée à Lubumbashi estime  qu’un Tribunal International en RDC est l’idéal pour mieux lutter contre l’impunité des crimes graves et l’insécurité entretenue dans les Kivu. Cette ONG l’a fait savoir dans un communiqué publié le 14 août dernier.

Très préoccupée par l’intensification et l’impunité des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et génocide qui se commettent à répétition dans cette partie du pays qui ont fait depuis 1998 plus de 5, 4 millions de victimes. Par exemple au cours de 7 derniers mois dans  les localités de Djugu, Mahagi et au sud d’Irumu plus de 660 000 déplacés internes ont été dénombré

Ainsi l’ONG estime que compte tenu de la faible capacité de la justice congolaise de  réprimer les auteurs et complices et faire obtenir aux victimes dont des milliers des survivantes des violences sexuelles des réparations équitables. Surtout que les auteurs ont des ramifications étrangères et des intérêts financiers liés à l’exploitation illégale des ressources naturelles congolaises dont bénéficient les groupes armés de la région. De plus,  vu  l’incapacité de l’armée congolaise et de la MONUSCO à mettre fin à ce cycle infernal des atrocités, la mise en place d’un Tribunal pénal international (TPI) pour la RDC (TPIC) ou des chambres spécialisées est la meilleure voie. Ce Tribunal  devra se doter  des fonds d’indemnisation spéciaux pour les victimes serait un pour mieux concourir à lutter contre ce paroxysme des atrocités et d’impunité, et aussi mettre un terme à ce cycle des violences inouï.

Pour l’ONG , cette juridiction internationale ad hoc dont les compétences devraient être étendues, se baserait sur « le Rapport du Projet Mapping » concernant des graves violations des droits humains et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 mais aussi des crimes commis après cette période jusqu’à ces jours et ayant des tentacules dans les pays limitrophes.

Justicia ASBL recommande au Chef de l’Etat de s’implique  personnellement afin de faire des plaidoyers auprès du Conseil de sécurité de l’ONU pour la mise en place d’un Tribunal pénal international pour le Congo ou la mise en place des chambres spécialisées. A la Monusco et l’ONU l’ONG les invitent à soutenir cette initiative auprès du conseil de Sécurité.