RDC : les Américains mettent la pression sur Tshisekedi sur la lutte contre la corruption et démantèlement du système  de l’ancien président Kabila

RDC : les Américains mettent la pression sur Tshisekedi sur la lutte contre la corruption et démantèlement du système  de l’ancien président Kabila

Dans une lettre sur la RDC datée du 17 août,  des Sénateurs Américains mettent la pression le Président de la RDC Felix Tshisekedi sur ses engagements à lutter contre la corruption et aussi sur   le démantèlement du système kleptocratique de l’ancien président Kabila . Pour eux, ceci permettra  à ce que les vastes richesses naturelles de la RDC profitent au peuple congolais.

Les Sénateurs Américains estiment que la corruption en RDC est le plus grand frein en RDC . Si Felix Tshisekedi ne s’attaque pas ce fléau, son régime ressemblera à celui d’avant : «  Sans s’attaquer à la corruption et à son impact sur les questions de gouvernance, des conflits violents aux élections et aux droits de l’homme, ce bref moment de promesse reviendra aux mêmes forces qui ont contribué à une histoire d’exploitation en RDC. »

Bien que Felix Tshisekedi a ouvert  l’espace politique pour permettre un plus grand dialogue public sur la transparence et la bonne gouvernance, et s’est engagé à réprimer la corruption, il est temps pour lui de tenir ses engagements : «  L’administration Tshisekedi doit maintenant tenir ses engagements. » ont –ils écrits. En plus des affaires comme celui de Vital Kamerhe et d’Albert Yuma , les américains espèrent plus.

« Par exemple, le gouvernement pourrait profiter de certaines des réformes apportées dans le Code minier de 2018 qui visent à améliorer la transparence dans les domaines des revenus et des contrats dans le secteur extractif. Les États-Unis devraient faire pression sur l’administration Tshisekedi pour qu’elle poursuive ses actions dans ce sens et utilise les outils disponibles pour isoler les fauteurs de réformes. »

Ils voudraient dans cette logique des pressions sur Felix Tshisekedi , exiger au FMI de faire des réformes de la corruption une condition des prêts non urgents du FMI: «  le directeur exécutif du FMI américain devrait insister sur les réformes de lutte contre la corruption, notamment en ce qui concerne la transparence du secteur minier, une condition pour un futur prêt de la Facilité de crédit élargie du Fonds monétaire international (FMI) à la RDC gouvernement. »

Ils souhaitent que  les États-Unis prennent des mesures pour perturber les chaînes d’approvisionnement illicites et surtout envisager des sanctions contre les entreprises et les intermédiaires, y compris au Rwanda. L’Ouganda et les Émirats arabes unis, qui facilitent l’exportation illicite d’or tout en travaillant également avec des partenaires pour poursuivre les poursuites pour blanchiment d’argent et autres violations de la loi liées à ces questions.

Ils envisagent que le Département d’État travaille avec la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) pour faciliter les négociations entre les gouvernements de la RDC, de l’Ouganda et du Rwanda pour harmoniser leurs taxes à l’exportation sur l’or.

Pour les américains la seule voie pour neutraliser le système de  Joseph Kabila est  la lutte contre la corruption et faire avancer les réformes pour répondre aux besoins du peuple congolais.