Lubumbashi: énième revendication des retraités Gécamines, SNCC et Sodimico

Lubumbashi: énième revendication des retraités Gécamines, SNCC et Sodimico

Enième revendication ce mercredi des anciens employés des sociétés Gécamines, Sncc, et Sodimico qui  attendent leur décompte final depuis plus de 5 ans sans être entendus. Ces agents dont la plupart sont plus âgées et plus appauvris n’ont jusqu’ici reçu que des promesses. Ceux de la Sodimico totalisent 288 mois impaiement et des retraités le droit de sécurité sociale. Meme situation à Musoshi sodimico, ou un memo a été déposé aupres des autorites locales.

La dernière promesse date de février 2020. Elle leur avait été faite par le gouverneur de province Jacques Kyabula après les avoir reçus à  son bureau. Il leur avait promis la réouverture imminente du dialogue social entre leurs employeurs et ces retraités.

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Depuis ils n’ont reçus aucune suite de cette promesse. Hubert Tshiswaka, directeur général de l’IRDH une ONG de défense des droits de l’homme qui accompagne ces retraités pour recouvrir leur droit, déplore une injustice sociale. Étant donné que ces personnes ont rendu d’importants services durant plusieurs années. « Les retraités de la Gécamines, Sncc comptent plus de 5 ans d’arriérés de salaire. C’est depuis leur retraite forcée par l’employeurs sans indemnités de sortie ». Il promet de faire appel au président de la république afin que leurs voix soient entendues  a l’instar de la veuve de la bible qui était revenue plusieurs fois jusqu’à obtenir gain de cause.

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Une retraite précipitée ?

Dans ce dossier, c’est le Code du travail souffre d’application par les sociétés publiques ci haut citées. L’article 100 du code  du travail prévoie  que chaque entreprise paie le décompte final 48h après l’arrêt du travail.

En 2015, la Gécamines a pris l’initiative, dans le cadre d’un plan social, de mettre à la retraite certains membres de son personnel qui remplissaient les conditions légales. Elle devrait, conséquemment, avoir déjà réuni des fonds pour la liquidation totale et, en un seul paiement de cette créance selon le prescrit de la loi. Dans l’exécution de cette décision, le paiement s’est fait de manière discriminatoire, à trois vitesses, du décompte final », déclare le représentant des retraites de la Gécamines.

Ces retraités de la Gécamines accusent les gestionnaires actuels de l’entreprise et appellent à l’arbitrage de la présidence de la République.