RDC: Quand Fayulu s’approprie de LAMUKA en écartant Katumbi et Bemba

RDC: Quand Fayulu s’approprie de LAMUKA en écartant Katumbi et Bemba

Dans un communiqué publié ce mercredi 27 janvier 2020, Martin Fayulu Madidi, coordonnateur de la coalition LAMUKA, s’indigne de la participation « active » de Jean Pierre Bemba et de Moïse Katumbi dans la construction de l’union sacrée de Félix Tshisekedi, et les appelle à tirer les conséquences et à quitter la coalition crée à Genève.

Martin Fayulu accuse les deux poids lourds de la coalition LAMUKA de s’écarter de l’objectif assigner pour la marche de leur plateforme politiques par des absences répétées aux réunions, car préoccupés de la création de l’union sacrée prônée par le président de la république, Félix Tshisekedi.

« Il est de notoriété publique que Bemba et Katumbi se sont activement investis et engagés dans la création de l’Union Sacrée et se sont donc déliés de leurs engagements pris dans Lamuka. En s’écartant de l’objectif fondamental et de la vision de Lamuka », explique Martin Fayulu dans son communiqué.

Parce qu’ils se sont politiquement engagés dans l’union sacrée contrairement à la vision de Lamuka et par incohérence politique, Martin Martin Fayulu appelle Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi à tirer les conséquences qui s’imposent et à quitter la coalition LAMUKA.

« Étant donné que, d’une part, une personne ou un regroupement ne peut appartenir à la fois à deux organisations politiques aux visions différentes et/ou contradictoires, et d’autres part, MM Bemba et Katumbi se sont écartés de l’objectif fondamental et de la vision de Lamuka, ils doivent tirer les conséquences qui s’imposent », a martelé Martin Fayulu.

Pendants ce temps, Jean Pierre Bemba et Moïse Katumbi qui se sont reliés au président Félix Tshisekedi ont autoris, ce même mercredi à leurs lieutenants du MLC et d’Ensemble pour la République de signer l’acte d’appartenance à l’union sacrée par le truchement de Bahati Lukwebo qui identifie la nouvelle majorité dans une série des consultations à Kinshasa.