Likasi: les travailleurs de SMCO en grève pour un salaire décent

Likasi: les travailleurs de SMCO  en grève pour un salaire décent

Le mouvement a été déclenché ce  lundi  05 juillet par l’ensemble  l’ensemble des travailleurs de l’Entreprise  chinoise  Shituru Mining Corporation (SMCO) . Parmi les revendications  le réajustement du salaire de base , la signature des  contrats de travail ainsi que les primes des risques. 

« Voici nos revendications , nous exigeons la majoration du salaire. Vous pouvez vous imaginer que nous touchons 152 dollars américains comme salaire ». A expliqué un travailleur au micro de la RCK Likasi. Ils exigent que le salaire soit revu à la hausse : »nous voulons que le plus petit salaire soit de 500  par travailleur. » a ajouté ce gréviste. Nous réclamons aussi qu’on y ajoute toutes les primes notamment de risques, mais également d’autres avantages .

En plus de la majoration de salaire , ils exigent également la signature  des contrats de travail. « Ici il y a des gens qui ont années , 4 ans ou 14 ans, mais ils n’ont pas de contrat de travail , ils sont considérés comme des journaliers « . Et d’ajouter : avant que nous puissions reprendre le travail, nous voulons  signer des contrats de travail ».

Dans la liste des revendications , ils dénoncent  également les indemnités qui leur sont donnés en cas de licenciement : »une fois que vous êtes licenciés on vous donne 21 dollars et c’est ,malgré le nombre d’années de travail. »nous voulons comprendre comment ceci est calculé. De plus les licenciements dans cette entreprise explique les grévistes sont abusifs. » pour n’importe quel motif , ils disent, faute, lourde ».

Ces travailleurs expliquent que bien avant de débuter ce mouvement de grève , ils ont déposé des mémos  auprès des différentes autorités notamment le maire de la ville ainsi qu’au Président de l’assemblée provinciale du haut Katanga et personnes  n’a réagi à leurs doléances.

Jusqu’a hier après midi aucune solution n’avais pas été trouvé. Un responsable de cette entreprise interrogé par un confrère de Likasi , explique que l’entreprise doit se référer à la Chine pour prendre toute décision. Il a donné un délai de trois jours  pour qu’une solution soit trouvée.