Lubumbashi: quand stationner est un véritable casse-tête

Lubumbashi: quand stationner est un véritable casse-tête

À Lubumbashi, les automobilistes manquent des lieux pour parquer leur véhicule. Et souvent, ils ont du mal à stationner. Car les parkings appartiennent aux particuliers. Et pourtant, ils doivent payer la taxe de stationnement.

La taxe de stationnement relève du ressort de la Mairie de Lubumbashi. Tel que prévu par le processus de décentralisation de la constitution de la RDC. Pour les taxis, cette taxe s’élève à 0,5 $ par jour, soit 15 $ par mois et 180 $ par an. Tandis que pour les bus, c’est 1 $ par jour, soit 30 $ par mois et 360 $ par an. Par contre les véhicules Privés payent 90 $ pour une durée de 6 mois.. À l’instar de toutes les autres taxes, la taxe de stationnement sert à la réalisation des travaux d’intérêt public.

D’après une source au service des communications et transports, le plan de la ville établi par le système colonial n’avait pas prévu des espaces stationnement. Cette situation est un grand handicap pour la ville. Néanmoins, l’autorité urbaine pour pallier cette situation, autorise que certaines avenues deviennent des routes à sens unique, afin de permettre aux véhicules de stationner. Il dit, Cependant, les chauffeurs œuvrant dans le secteur du transport en commun, doivent stationner en suivant les normes du code de la route. Les automobilistes ont la permission de stationner partout. Suivant la demande des clients, affirme-t-il. Par contre, ils doivent stationner dans le respect du code de la route. Par contre, les chauffeurs des bus ne stationnent que dans leurs arrêts de bus respectifs. Dit-il.

Doléances des usagers de la route

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Pour Jean Guy, chauffeur de taxi dans l’arrêt, plateau Karavia , les lieux de stationnement dans la ville est un véritable casse-tête. « De ma part, je m’arrête quand le client le demande, en prenant toutes mes précautions. Bien que je respecte les normes, les agents de la Mairie m’arrêtent pour mauvais stationnement ».

Le problème, ce que les automobilistes ne savent pas où stationner. Héritier est chauffeur de l’arrêt Kenya Janja. Il estime que la mairie entretient le flou sur la question du stationnement dans la ville.  » Si les agents de la Mairie connaissent les endroits où nous devons stationner qu’ils nous le disent. Pourquoi ils ne le communiquent pas. La mairie devait au moins mettre des panneaux qui nous indiquent où stationner », dit-il. Éric Tumba, automobiliste sur la Katuba Salongo, partage le même avis. « La mairie nous rend la tâche difficile, et les agents qu’elle met dans la ville nous tracassent ».

François Kalenga a son véhicule privé. Nous le rencontrons au parking d’un supermarché de la place. Il fait monter ses courses dans son véhicule. « Je paye la taxe de stationnement. D’autant plus que tous les parkings de la ville appartiennent aux privés. Comme la Mairie perçoit cette taxe qu’elle crée aussi des parkings », dit-il.