OEARSE pour des solutions énergétiques renouvelables décentralisées

OEARSE pour des solutions énergétiques renouvelables décentralisées

Dans une note dénommée LOTILIKI, publiée ce lundi 22 août, l’Observatoire d’Études et d’Appui à la Responsabilité Sociale et Environnementale OEARSE en sigle pense que la RDC peut combler son déficit énergétique. Si celle-ci s’appuie sur des solutions décentralisées et faciles à déployer. Ainsi, d’ici à 2030, elle pourra garantir l’accès pour tous à l’énergie. »

Dans cette note de 31 pages, OEARSE dresse le sombre profil énergétique. Il revient également sur les efforts du gouvernement dans ce domaine. Et font aussi des propositions sur des solutions énergétiques. Car OEARSE rappelle que l’accès à l’électricité est un droit constitutionnellement garanti à l’article 48. Mais aussi, l’accès à l’électricité est un Objectif de Développement Durable. Parce que l’ODD 7 dispose : ‘Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ».

Énormes potentialités

Il faut noter que la RDC regorge d’énormes ressources énergétiques abondantes et variées. C’est, par exemple, le rayonnement solaire, le vent, la biomasse, le pétrole brut, l’uranium, le gaz naturel, le charbon et la géothermie. Les sources hydrauliques à elles seules sont évaluées à 100.000 MW. Malgré toutes ces potentialités, la puissance électrique installée au pays ne représente que 2,5 % de ce potentiel hydraulique, soit 2.520 MW. Ainsi, le taux d’électrification est 15,2 % . Alors que sur l’ensemble du continent, il est de 30 %.

Toutefois, LOTILIKI , la note d’OAERSE salue quelques avancées. C’est notamment la promulgation de la loi de 2014 qui libéralise le secteur de l’électricité. Dans ce même élan, la RDC a été le premier pays francophone à disposer, en novembre 2015. Il faut aussi noter la volonté du pays à mettre en place des projets dans ce sens. C’est le cas du projet d’électrification de 145 territoires. Mais fort, malheureusement qui ne produit pas des résultats escomptés. La note révèle, en plus, néanmoins, qu’il y a très peu d’investissement dans le secteur.

Faible investissement

Par exemple, en 2020, la note relève ces détails sur les investissements. En 2020, les crédits alloués au ministère des ressources hydrauliques et d’électricité sont de l’ordre de 293 542 227 664,0 FC, soit 146 771 113,83 USD. Tandis que les crédits alloués aux investissements du secteur sont de l’ordre de 272 401 753 517,0 FC, soit 136 200 876,76 USD. S’agissant des paiements, ils sont de 18 724 295 421 FC, soit 9 362 147,71 USD. Pour ce qui est des investissements, ils sont de 9 263 013 557,00, soit 4 631 506,78 USD. Ce qui représente 3 %.

Ainsi, OAERSE note qu’à ce rythme, il sera difficile d’attendre l’ODD 7. Mais remédier à cela, il propose « l’amélioration du mix énergétique national ». Et cela passera par la contribution de nouvelles Énergies renouvelables. Pour cette ONG, ce choix favoriserait aussi la préservation et l’exploitation durable des forêts. Mais aussi protégera la biodiversité et des écosystèmes. Ce qui aura un impact positif face aux changements climatiques. Le choix privilégiera également la croissance des revenus de la population à un rythme plus rapide si le gouvernement se focalise sur l’électrification du pays avec des projets décentralisés et à moindre co