Lubumbashi : former les sages -femmes, une nécessité

Lubumbashi : former les sages -femmes, une nécessité

La RDC compte un nombre réduit de sage-femme. C’est dans ce cadre que les organismes des Nations-Unies militent pour l’accroissement du nombre de sages-femmes. Car cette dernière joue un rôle très remarquable dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. C’est pourquoi certaines institutions d’enseignement supérieur regorgent des filières sage-femme. L’institut d’enseignement médical IM Kamalondo forme quant à lui des accoucheuses.

Ici, les apprenants sont soumis à un cursus scolaire de quatre ans. A l’issue de ceci, ils obtiennent leurs diplômes d’Etat. Ainsi, avec ce document, ils sont en mesure d’exercer en tant qu’accoucheuses dans différentes structures de santé. Tout comme ils peuvent poursuivre les études supérieures.

Kalume Banza, chef de section accoucheuse, déclare. « Cette école forme des accoucheuses. Car ce sont des praticiens. Ainsi, donc, nous avons comme cible la santé de la mère et de l’enfant. Dès la première, nous les préparons comment lutter contre des hémorragies. Prendre correctement en charge la femme en ceinte, le nouveau-né et les grossesses précoces. En vue de lutter efficacement contre la mortalité maternelle et infantile. » Et d’ajouter  » Nos apprenants sont soumis à la théorie liée à la pratique. Cependant, après les quatre années d’études, dès qu’ils obtiennent leur diplôme, ils sont suffisamment outillés ».

Fille et garçon, tous sont formés

Sungu Asha Christine est apprenante de l’année terminale à l’IM kamalondo dans la section accoucheuse. « J’avais l’ambition d’être accoucheuse pour aider les femmes en ceinte, les accompagner jusqu’à l’accouchement. Mais aussi s’occuper des nouveaux nés. » Tout en étant encore sur le banc de l’école, elle se sent capable de pratiquer son métier. « Je peux consulter une femme quand elle n’est pas encore en ceinte. Quand elle conçoit, tout au long de sa grossesse, pendant le travail d’accouchement et le post-partum. Et je suis en mesure de déceler les complications qui peuvent survenir. « 

Malaba Tshibangu Van, élève finaliste à l’IM kamalondo.  » Je compte devenir Gynécologue à l’avenir, c’est pourquoi j’ai choisi cette filière. C’est vrai qu’il y a moins des garçons, mais moi, je ne me gêne pas. C’est un métier que j’ai toujours aimé. Et c’est à travers ceci que je vais réaliser mon rêve d’être médecin gynécologue.« 

Signalons que la sage-femme est un personnel ayant terminé ses études supérieures dans la filière sage-femme. Et ce, dans un institut supérieur de technique médical. Et ayant obtenu à l’issue de celui-ci un diplôme. Ceci, pour être enregistré et avoir le droit d’exercer légalement la profession au titre des sages-femmes. Ainsi, donc, les accoucheuses sont appelées à se reconvertir. C’est-à-dire, passer par une formation de 18 mois pour être sage-femme.