Tanganyika – insécurité: le silence de l’autorité provinciale

Tanganyika – insécurité:  le silence de l’autorité provinciale

L’insécurité dans la  province du Tanganyika  est devenue  monnaie courante . Tanganyika traverse aussi   une période de crise  administrative. Selon le mouvement citoyen, le Parlement début sans tabou , la population vit dans une situation sécuritaire qui ne rassure pas la quiétude. Chaque jour,on enregistre plusieurs cas de  meurtre, de cambriolage, d’attaque des voyageurs . Et au gouvernorat de province, ce mouvement  citoyen dénonce une  situation chaotique et une santé médiocre de l’administration autour du gouverneur. 

Dans un document de dénonciation de la crise sociale et administrative, ce mouvement  citoyen démontre l’inexistante de l’état dans certaines parties du Tanganyika. « Les axes routiers Kadimba et Bendera dans le territoire de Kalemie font la preuve de l’inexistante de l’état. Les bandits opèrent et font la loi. Plusieurs cas  sont enregistrés sur ces axes. Parmi lesquels nous comptons des décès, des vols des biens, la prise des  otages et autres « , peut-on lire dans ce communiqué .

À en croire ce mouvement citoyen , la situation sécuritaire dans la province du Tanganyika est plus que préoccupante. Face à cela, la population via différentes structures , a plusieurs fois saisi le gouverneur à travers des correspondances.  Mais aucune réaction de la part de l’autorité, s’indigne les jeunes du Tanganyika. Conséquence, la population  ne fait plus  recourt aux services de sécurité. Chose qui justifie le taux élevé des cas de justice populaire. À ceci s’ajoute le cas d’accident de circulation mortel dans le territoire de nyunzu. Mais également, la crise alimentaire et sanitaire qui secoue la prison centrale de Kalemie.

 

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Eu égard à tout ce qui précède, le mouvement  » parlement debout sans tabou  »  dénonce ce qui suit. « Le silence des autorités provinciales qui ne se prononce pas pour consoler et partager ce temps difficile avec ses dirigés. Cette situation perdure pourtant il y a quelques jours , l’autorité provinciale  avait précisé que la situation sécuritaire de sa juridiction était bonne. Il y a lieu de s’interroger sur la prise de conscience de cette situation d’insécurité par l’autorité provinciale. Elle a le devoir de définir avec les services de sécurité les stratégies idoines pour mettre fin à cette insécurité. »

Une administration chaotique

En ce qui concerne la situation administrative au gouvernorat du Tanganyika, ce mouvement  des jeunes la qualifie de chaotique . Ainsi s’interroge-t-il  « Faut-il parler du noviciat ou encore de l’amateurisme ? » Dans ce document, ce mouvement se base sur trois cas pour dénoncer la gestion de cette province. À savoir la nomination des ministres provinciaux et les membres de leurs cabinets qui a suscité des remous. La lenteur dans le paiement de certains services. Ainsi que le changement des membres de la cellule en charge de la passation des marchés publics. « La santé de l’administration au gouvernorat n’est pas bonne. Elle est chaotique et ternis l’image de la province  » concluent  les jeunes dans leur document.

Signalons que le  »parlement début sans tabou » du Tanganyika est un mouvement  citoyen qui poursuit les objectifs de dénoncer les abus du pouvoir. Il se focalise aussi sur  la défense et la protection des droits de l’homme.