Lubumbashi : les salaires médiocres des policiers et militaires l’une de causes de l’insécurité

Lubumbashi : les salaires médiocres des policiers et militaires l’une de causes de l’insécurité

L’affirmation a été faite lors d’une séance de sensibilisation organisée par la thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la Société civile du Haut-Katanga. C’était hier 3 avril 2019 a la deuxième zone de défense de Lubumbashi a l’intention des militaires et de leurs officiers. Une séance qui entre dans le cadre de l’amélioration des relations civilo – militaire et policière.

Cette séance était axée sur l’insécurité grandissante dans la ville de Lubumbashi et ses environs. Des questions comme d’où vient l’insécurité, qui en sont les auteurs et quelles en sont les causes y ont été soulevées ? les participants ont tenté d’y apporter des réponses.

Pour les participants certains hommes en uniforme figurent parmi les auteurs des actes d’insécurité dans la ville. Les mauvaises conditions salariales et sociales des militaires et policiers parmi les causes de l’insécurité.  Des hommes en uniforme ayant fondé leurs espoirs sur le nouveau régime et sur l’amélioration des salaires selon les rumeurs, devaient être ramener à 400$. Depuis lors comme il n’y a aucune solution, certains policiers et militaires indisciplinés se vengeraient sur la population par des actes des cambriolages.

D’autres causes ont été relevées notamment : la problématique des militaires résidant à la cité. Le manque de contrôle des déplacés, l’inimitié entre les civiles et militaires, l ’afflux des personnes venant d’autres provinces surtout ceux qui viennent du Kasaï ainsi que le fait que la justice militaire et civile qui ne jouent pas leurs rôles.

S’agissant des solutions, en plus du fait que la question ayant trait aux salaires des policiers et militaires devrait être traiter en toute urgence enfin que ces derniers jouent leurs rôles des protéger le pays et la population, d’autres propositions ont été faites.  Selon Bertin Tshoz team leader de cette thématique, les autorités de la province et celles de la ville doivent prendre conscience pour mettre des mécanismes de sécurités.

‘’Les citoyens doivent se prendre en charge ‘’. A suggérer Bertin Tshoz lors de cette séance de sensibilisation. ‘’ qu’il s’agisse de veiller à la sécurisation de leur quartier ou encore à identifier des individus suspects, le citoyen doit jouer son rôle.

A noter qu’une deuxième séance est prévu ce mercredi 4 mars dans la commune Kampemba avec la communauté dont l’objectif est la consolidation de la paix et la sécurité en détérioration dans la ville .

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *