Haut Katanga : l’édit sur la protection des terres agricoles endossé

Haut Katanga : l’édit sur la protection des terres agricoles endossé

La problématique des terres arables est cruciale dans la province du haut Katanga. Les communautés  rurales se plaignent de l’accaparement de leurs terres. Elles se retrouvent sans ressources et sans moyens de substance. Le député thomas Lupata a accepté d’endosser un édit  sur la protection des terres.

Le Bureau Diocésain de Développement en collaboration avec les ONG travaille sur cet édit. Celui-ci portera sur la détermination et le protection des terres rurales. Ainsi, pour sécuriser les terres le respect du droit écrit doit être de mise. De plus, cette loi provinciale met en place une fiche de reconnaissance de terres. Celle-ci donnera à son propriétaire de jouir des terres et d’y cultiver.

A noter que cet édit parle aussi de la gestion des conflits des terres  agricoles. La conciliation reste le principal mode de résolution. Un conseil consultatif provincial de l’agriculture sera mis en place. L’indemnisation dans le domaine doit respecter les principes d’Equateur. Des principes qui imposent des taux d’indemnisation juste.

L’édit sera inscrit aux matières de la prochaine session

Thomas Lupata , rapporteur de l’assemblée provinciale du haut Katanga  accepte d’endosser l’édit.  Car, il résoudra des nombreux conflits des terres agricoles. « La province du haut Katanga n’est pas épargné par des conflits des terres. Nous enregistrons chaque jour des plaintes sur cette question. » Dit-il. Et d’ajouter : «  cet édit résoudra non seulement les conflits, mais permettra une exploitation maximale des terres.  Ainsi la province  peut prétendre à l’autosuffisance ».

« Nous allons travailler dur  pour enrichir la mouture. Nous allons y associer les mains expertes ». Dit-il encore.  Et d’expliquer : « la session de mars sera une grande session.et au calendrier, cet édit y sera aussi inscrit. ».

De cette manière, il pourra être examiné et éventuellement être adopté. Ainsi, une fois adopté, la population pourra disposer de cet instrument juridique.  Il aidera les communautés rurales a préserver leur terres  sans que quelqu’un s’en accapare.

Signalons par ailleurs, que ce vendredi 25 mars, le BDD a organisé une séance de toilettage de l’édit.  En outre, les  membres de la société Civile, chefs coutumiers et députés provinciaux et administratifs de l’Assemblée provinciale y ont pris part.