Hubert Tshiswaka craint la balkanisation de la RDC

Hubert Tshiswaka craint la balkanisation de la RDC

La question de l’intégrité territoriale est une cause commune à tous les Congolais. Hubert Tshiswaka, activiste de droits de l’homme, l’a épinglé ce vendredi 05 août 2022, car il craint que le plan de la balkanisation de la RDC ne se réalise. C’était au cours d’une journée de discussions. Plusieurs membres des partis politiques de l’Opposition et de l’Union sacrée, et les mouvements citoyens y ont pris part.

En effet, depuis plusieurs années, certaines parties du pays sont occupées par des rebelles. La plus importante prise et celle du 13 juin 2022. La Cité frontalière de Bunanaga, dans le territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, est depuis occupée par le groupe terroriste M23. Pour Hubert Tshiswaka, cette présence nocive des troupes étrangères est vivement préoccupante. Car elle fait souffrir atrocement la population congolaise. Mais de plus, il pense qu’il y a des graves violations des droits humains. C’est, par exemple, les massacres, les pillages et les déplacements massifs.

La balkanisation en marche

Selon l’opinion émise par Hubert, le plan de la balkanisation de la RDC est en exécution. « Tous ces groupes criminels, armés, soutenus par le Rwanda et l’Allied Democratic Force (ADF) rendent invivable toute la partie Est de la République. Ceci, afin que la population déplacée soit progressivement remplacée par une population étrangère, favorable à la division du pays ». Dit-il.

Hubert Tshiswaka craint le pire. « Les institutions publiques, dont l’armée et les services de sécurité, sont infiltrés. Et ces derniers travaillent de connivences avec les puissances étrangères. Ainsi, ils obtiennent, officiellement, des grandes concessions. Ils planifient ainsi la réclamation de l’indépendance où soutenir l’autodétermination de toute la région Est de la RDC« , explique-t-il encore.

Le grand défi est l’organisation et fonctionnement des grands ensembles qui embrigadent la population. « Il s’agit des partis politiques, les Églises et des ONG. Ces institutions privées font croire qu’un visionnaire, un messie ou une certaine communauté internationale viendrait d’on ne sait où, pour résoudre les graves problèmes des Congolais. Que de la démagogie, de la politique, de « ôte-toi que je m’y mets et de la naïveté des pasteurs » dit-il.


Une campagne de sensibilisation s’avère nécessaire

Au regard d’un tel degré de la faillite de l’État, il s’impose une vaste campagne de sensibilisation au respect des lois, normes et comportements qui protègent les biens de l’État. La démission collective des citoyens, face à leur devoir de contrôle, est à la base de faillite de l’État. Le congolais reflète l’image d’un peuple collectivement inconscient, au comportement irresponsable et puéril qui passe tout son temps à se chamailler sur des futilités.