General Patience Mushid Yav: » Il y a un relâchement totale de la police à Lubumbashi »
C’est devant le bâtiment du 30 juin siège de l’assemblée provinciale que s’est déroulée le matin de ce lundi cette parade dénommée « spéciale » par le Général adjoint de la police en charge de l’administration Patience Mushid Yav. L’objectif de cette parade, combattre l’insécurité qui a pris des proportions inquiétantes dans la ville de Lubumbashi ; et dont les cris de la population sont arrivés aux oreilles des autorités au niveau national. Une raison qui a poussé le vice premier ministre de l’intérieur à se déplacer avec une forte délégation vers Lubumbashi pour s’imprégner de la situation.
En présence du ministre provincial de l’intérieur, des autorités provinciales de la police et de FARDC, ainsi que des troupes des policiers et militaires rangées devant l’esplanade du bâtiment du 30 juin le Général n’est pas aller par le dos de la cuillère. Il a commencé par rappeler que la constitution de la RDC confère à la police le droit de protéger la population ainsi que leurs biens. Cette Mission figure parmi les principales missions d’une police professionnelle.
La montée de la criminalité dans la ville de Lubumbashi est inadmissible a la veille des élections dixit le Général adjoint de la police. Pour lui l’insécurité qui se vit actuellement à Lubumbashi se justifie par plusieurs maux. Il parle d’un relâchement total de la police. Il cite notamment l’impunité, le trafic d’influence le clientélisme et le tribalisme qui a élu domicile au sein de la police et de l’armée. Il a même menacer de faire partir certains officiers qui ne se conformeront pas aux règles car selon le constat fait par la délégation conduite par le premier vice-ministre de l’intérieur il s’avère que la mission de protéger la population et leurs bien semble être oubliée car les bandits ont installé leur état-major paisiblement à Lubumbashi et opèrent en toute quiétude.
Le Général Mushid propose comme solutions l’organisation des patrouilles mixtes motorisées, et pédestres PNC-FARDC et insiste sur la dénonciation « la plupart des bandits vivent dans nos maisons » a-t-il dit.