Lubumbashi: Les femmes candidates et aspirantes formées sur le référentiel de base en politique

Lubumbashi: Les femmes candidates et aspirantes formées sur le référentiel de base en politique

La représentation des femmes dans les instances de prise de décisions et dans les postes de responsabilité demeure à ces jours très faibles en RDC. Ceci constitue un grand défi à relever par les femmes durant le cycle électoral qui prévoit les élections nationales, provincial et local. C’est dans ce cadre que le mouvement rien sans les femmes en partenariat avec le NDI organisent une formation des femmes candidates et aspirantes pour les outiller sur les basiques afin de se lancer en politique.

Pour Dorcas Tshika coordonnatrice du mouvement rien sans les femmes dans le haut Katanga, du point de vue de la législation des efforts ont étés entrepris pour répondre à la sous-représentation de la femme dans les instances de prise de décision. Elle impute cette faiblesse des résultats au manque de mesures contraignantes de mise en œuvre de la législation, a la mauvaise perception du leadership des femmes par les citoyens et aussi aux hésitations justifiées des femmes à se lancer en politique au même titre que les hommes. « Parmi les femmes beaucoup sont celles qui ne connaissent pas le milieu politique elles ne savent pas comment s’y prendre ». Toutes fois Dorcas croit en la capacité des femmes à diriger, elle estime même que si la femme prépare bien sa base elle pourra même être candidate à la présidentielle.

Henriette Kashama, aspirante candidate de l’UNC, un parti politique de l’opposition, croit fermement en sa chance d’être élu malgré qu’elle soit dans l’opposition « l’opposition ne veut dire que nous sommes contre ceux qui dirigent, mais seulement on n’émet pas dans le même ordre d’idée, si nous travaillons dure en faisant comprendre à la base et à la communauté notre projet de société tout va aller comme sur des roulettes ». Pour elle cette formation va lui permettre de savoir comment battre campagne, avoir des stratégies pour fidéliser sa base politique car on ne peut pas se réveiller le matin et devenir candidate dit-elle.

Mi-Helene Mbelu elle, est candidate à la députation provinciale pour le compte d’ADEPEC, un parti de la majorité présidentielle compte sur son entourage pour battre campagne car malgré les défis la femme a besoin d’un soutien pour être élue.

Durant les deux jours des formations 60 femmes vont approfondir la compréhension du processus électoral et comment naviguer dans le processus de nomination des partis politiques, comment développer une relation solide avec son parti, renforcer les compétences pour communiquer efficacement en tant candidate afin de se faire élire, et aussi, maintenir des réseaux influents au sein de leurs partis politiques et faire pression sur les décideurs dans le but de devenir candidates du parti.

 

 

 

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