RDC: « les menaces et la violence contre les opposants politiques ne seront pas tolérées », dit la Haut-Commissaire aux droits de l’homme

RDC: « les menaces et la violence contre les opposants politiques ne seront pas tolérées », dit la Haut-Commissaire aux droits de l’homme

Dans un communiqué daté de ce vendredi 14 décembre 2018, le Haut-Commissariat des droits de l’Homme  des Nations Unies apporte les paroles de madame Michelle Bachelet, qui   s’inquiète de la recrudescence des violences perpétrées contre les candidats de l’Opposition lors de la campagne électorale présidentielles et au courant de cette semaine.

Dans ce communiqué du HCDH , il y est révèle que dans au moins 3 province notamment , le haut-Katanga, Le Tanganyika ainsi que le Kasaï orientale la répression  a couté la perte des vies humaines. Ainsi donc  Madame Bachelet demande aux autorités «  de veiller à ce que ces incidents fassent rapidement l’objet d’une enquête et à ce que « les droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique – conditions essentielles pour assurer la crédibilité des élections – soient pleinement protégés ».

« Je suis profondément préoccupée par les informations faisant état d’un usage excessif de la force, y compris des balles réelles, par les forces de sécurité contre les rassemblements de l’opposition, a déclaré la Haut-Commissaire. Les rapports indiquant l’utilisation de discours incendiaires par les dirigeants politiques m’inquiètent également. » Dit-elle madame Bachelet.

Il faut rappeler quelLe 11 décembre, au moins trois hommes ont été tués et plusieurs autres blessés après que la police aurait tiré à balles réelles et utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau contre un rassemblement de l’opposition à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga. Le 12 décembre, la campagne de M. Fayulu a de nouveau été interrompue, cette fois à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Une jeune femme a été tuée et au moins neuf autres personnes ont été blessées, dont deux par balles.  A Mbuji Mayi, dans la province du Kasaï oriental, le gouverneur de la province a déployé des soldats et des policiers sur plusieurs routes pour empêcher la population de saluer un autre candidat à la présidence, Felix Tshisekedi. Un garçon de 16 ans.

 

« Dans un environnement électoral déjà tendu, j’exhorte le gouvernement à faire clairement comprendre que les menaces et la violence contre les opposants politiques ne seront pas tolérées, a-t-elle déclaré.  Et de conclure « J’appelle le gouvernement de la République démocratique du Congo à faire en sorte que tous ces incidents fassent l’objet d’enquêtes rapides et efficaces et que leurs auteurs soient tenus responsables. »Mme Bachelet a demandé à toutes les parties concernées de ne pas recourir à la violence et a exhorté les forces de sécurité à rester impartiales. »

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