Lubumbashi : les femmes qui travaillent dans l’artisanat minier, victimes des discriminations
Le travail de la femme dans et autour des sites miniers est réduit aux travaux connexes tel le nettoyage des minerais dans des conditions rudes sur des zones d’exploitation artisanale non viable où des conditions sanitaires sont inadéquates. De plus ces femmes sont souvent victimes des discriminations et des violences basées sur le genre. C’est ce que révèle la deuxième journée de la 31e session d’Investissement Durable Au Katanga IDAK en sigle organisée à Lubumbashi à Kalubwe Lodge.
Voilà qui explique pourquoi les femmes qui travaillent dans ce secteur restent pauvres et sans ressources parce que leur rendement s’en trouve ainsi affecté car elle n’accède pas directement aux ressources minières. Cette situation a été relevée par la présidente de la fédération des femmes dans les mines et l’agropastoral au Congo FEMIAC, Mme Alphonsine Tshilefe dans son intervention le deuxième jour de la 31e session de l’IDAK à kalubwe lodge à Lubumbashi.
Mme Alphonsine Tshilefe a relevé dans un tableau comparatif que les femmes, contrairement aux hommes, font régulièrement face à la mauvaise production, aux intimidations, aux violences basées sur le genre conséquence des préjugés et stéréotypes liés aux us et coutumes dont sont victimes les femmes sur des sites miniers. Cette discrimination est un problème crucial qui fait que la femme ne bénéficie pas des retombées de ses activités dans les mines.
Mme Alphonsine Tshilefe a par ailleurs indiqué que les effets de cette situation sont néfastes notamment la mauvaise production, la surexploitation de la femme, et les violences verbales qui frustrent la femme et la décourage à entreprendre dans le secteur minier.