RDC: ACAJ accuse le FCC de débaucher les députés de l’AFDC-A et condamne l’achat de conscience
Avocat et défenseur des droits de l’homme, George Kapiamba président de l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice accuse le Front Commun pour le Congo (FCC) la famille politique du Président sortant Joseph Kabila de débaucher certains parlementaires de l’alliance des Fédéralistes du Congo et Alliés (AFDC-A) pour renforcer son pouvoir au sein des institutions politiques et l’appelle à la lutte contre l’achat des consciences.
En dissidence avec Joseph Kabila et son FCC, Bahati Lukwebo autorité morale de l’AFDC-A s’est vu destituer à Kinshasa par un groupe des quelques parlementaires de sa coalition politique.
Nene Ilunga Nkulu et certains cadres de l’AFDC-A restés dans le FCC ont saisi ce mardi 16 juillet Jeanine Mabunda, Présidente de l’Assemblée Nationale, pour notifier de l’exclusion de Bahati Lukwebo de ce regroupement politique en témoignant leur loyauté à Joseph Kabila et réaffirmant leur appartenance au FCC.《Nous sommes venus informer à la présidente de l’Assemblée que les élus de l’Afdc continuent à travailler sous le leadership de Joseph Kabila et notre appartenance au FCC》, a dit Nene Nkulu leaders de l’AFDC-A aile Kabila.
Pour ACAJ il s’agit tout simplement du débauchage et appelle le FCC à la lutte contre la corruption :《Acaj condamne le débauchage de certains parlementaires de l’AFDC-A et invite le FCC à combattre réellement la corruption, l’achat de conscience et le dédoublement des partis et regroupements politiques. Cette pratique est honteuse et avilit les politiciens qui s’y prêtent !》a déploré George Kapiamba président de l’Acaj.
Pour Bahati Lukwebo Néné Nkulu n’a pas qualité d’engager son parti, 《Elle ignore les dispositions statutaire et règlementaire de notre regroupement. Elle n’a pas qualité pour représenter l’AFDC-A 》, a dit Bahati au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 16 juillet au Sénat à Kinshasa.《Nous demandons à nos gouverneurs et vice-gouverneurs, nos députés, nos sénateurs, nos membres des bureaux des assemblées provinciales, à nos ministres provinciaux de s’opposer à la dictature et aux intimidations》.