RDC : la société civile demande au chef de l’État de lever l’interdiction des audits de l’IGF
Dans un mémorandum signé le 11 septembre dernier et adressé au Chef de l’État que 7 organisations de la Société Civile qui travaillent sur des questions de lutte contre la corruption, de la transparence budgétaire et de la redevance en RDC ont écrit au chef de l’État pour qu’il lève l’interdiction des audit en cour pour accroître la redevabilité, améliorer la gestion des finances publiques.
En effet, suite à la tumultueuse affaire de 15 millions de dollars américains, le Directeur de Cabinet du Chef de l’État à savoir vital Kamerhe en date du 24 aout dernier a interdit la mission de contrôle des dépenses publiques allant de janvier à ces jours.de plus, le 2 septembre dernier il a également interdit la mission de contrôle des entreprises membres de la fédération des entreprises du Congo Fec, notamment la BRALIMA, la BRACONGO, le COMEXAS, central Motors et SOCIR.
Pour ces organisations de la Société civile, l’Inspection Générale des finances exerce IGF en sigle ses prérogatives conformément à l’article 2 de l’ordonnance du 08 décembre 2009 portant sur la création de l’inspection générale des finances qui démontre que cette institution est un organe d’audit sur des questions douanières, fiscales ou parafiscales des contribuables ou des redevables des impôts taxes ou redevances.
Voilà pourquoi ces ONG exhortent le président de la République à lever l’interdiction des audits en cours ainsi permettre aux Inspecteurs Généraux des Finances de continuer leur mission en vue d’aider la République de mobiliser des ressources qui financeront les promesses électorales du chef de l’État. De plus, ils recommandent également de sécuriser les Inspecteurs généraux des finances pour que ces derniers poursuivent leurs missions de contrôle suspendus par le Directeur de cabinet du chef de l’État.
Parmi les ONG signataires, il y a la ligue congolaise de lutte contre la Corruption, LICOCO en sigle, l’Observatoire de la dépense Publique, Réseau des Parlementaires Africains contre la Corruption, Agir pour les élections transparentes et apaisées. Collectifs 24, centres d’échanges pour les reformes Juridiques et Institutionnelles et l’ACIDIC.