FCC-CACH: IRDH acuse le PPRD de ne pas digérer sa défaite au sommet de l’Etat et UDPS d’oublier qu’elle a le pouvoir
Les chercheurs de l’Institut de Recheche en Droits Humains IRDH se disent préoccupés par l’escalade de la violence verbale et des actes de provocation, intervenus entre UDPS et PPRD qui risqueraient conduire le pays dans les actes des violation des droits de l’homme et appellent les leaders de deux formations politiques de prendre leur responsabilité. C’est dans un communiqué publié mardi 12 Novembre 2019 par son président Hubert Tshiswaka dont une copie est parvenue à notre rédaction. IRDH charge le PPRD de n’est pas digérer sa défaite au sommet de l’Etat et à l’UDPS d’oublier qu’elle a le pouvoir.
Pour l’IRDH la violence entre l’UDPDS parti du président Félix Tshisekedi et PPRD de son prédécesseur Joseph Kabila intervient dans un contexte politique volatile qui expose le pays aux risques de graves violations des droits de l’Homme, d’autant plus que l’histoire de l’épuration ethnique des années 90 a été rappelée par Richard Muyej gouverneur de la province du Lualaba.
Au juste milieu IRDH soulève l’origine des tensions permanentes qui secouent l’avenir du pays et charge le PPRD et UDPS quand bien même les deux partis dirigent le Pays sous le label FCC-CACH » le PPRD n’accepte pas d’avoir perdu le pouvoir au sommet de l’Etat. Ses dirigeants expriment publiquement des remords et le souci de le reprendre immédiatement, en multipliant des symboles, messages et actes qui prêtent la confusion dans la population. De l’autre, l’UDPS semble non plus savoir qu’étant au pouvoir, elle a le devoir de réserve, face aux attaques politiques de tout genre, et l’obligation de résultats dans la gestion de l’appareil de l’Etat, au bénéfice de tous. Leurs militants sont restés focalisés sur la personne de KABILA qui pourtant n’est plus aux affaires. »
Dans cet atmosphère politique, les chercheurs de l’IRDH sont convaincus que la classe politique actuelle adore le duel et ont fait de celui-ci un mode de diriger le pays en manipulant les militants la RDC n’avait connu que d’expérience de crise, à tel enseigne que ses politiciens actuels donnent l’impression d’être figés sur le mode de fonctionnement en crise. Les deux partis, le PPRD et l’UDPS, se livrent une guerre ouverte qui fissure leur coalition au pouvoir, en manipulant leurs membres dont la majorité est inculte, zélée et fanatique. » indique le communiqué de L’IRDH.
Sans attendre le catastrophe pour pencher sur l’actuel situation politique en RDC, les membres de l’Institut de Recheche en Droits Humains l’IRDH alertent le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale CPI sur la situation fragile de la République Démocratique du Congo pour examiner en amont des faits pouvant exacerber la violence politique, des présumés auteurs, et des éventuelles responsabilités tout en mettant en garde Les leaders et membres de PPRD et UDPS que relativement aux violations des droits de l’Homme, tout individu sera tenu responsable en cas des crimes graves.