Lubumbashi: Les femmes exigent 50% des postes au sein des entreprises publiques

Lubumbashi: Les femmes exigent 50% des postes au sein des entreprises publiques

Dans un mémorandum déposé hier mercredi 27 février  au gouvernorat, le CARTEL des femmes politique leaders actives » et les associations féminines de la société civile ont exigé l’application de l’article 14 de la constitution dans les répartitions des postes des mandataires  au sein des entreprises publiques.

Selon madame Adèle Mayoyo, coordonnatrice provinciale, l’article 14 de la constitution qui consacre  la parité  en RDC doit être appliquée. Pour elle et son organisation, la constitution « souffre d’une application effective sur toute l’étendue de la république démocratique du Congo.  » Et cela malgré que la RDC ait souscrit à toutes les conventions internationales, africaine et régional en matière d’égalité de Genre et participation politique de la femme.

À en croire l’analyse faite par le cartel des femmes politique leaders actives,  les femmes n’occupent que 17 %  au sein du gouvernement national que provinciale. Et au niveau de la province, la représentation n’atteint même pas le 10 %, car il n’y a qu’une femme au sein du gouvernement provincial. Ainsi la parité n’as pas était effective.

Avec l’annonce imminente des nominations des mandataires au sein des entreprises publiques, les femmes exigent plus des postes de responsabilité.,  Nous  les femmes de CARTEL des femmes politiquent leader actives, société civile et autres associations féminines ; nous réclamons  auprès de nos Autorités Politiques et administratives avec notre dernière énergie l’application de l’article 14 de notre constitution dans les répartitions des postes des mandataires.  »

À la question de savoir pourquoi attendre aujourd’hui pour mener ce plaidoyer ? Adèle Mayoyo estime que le moment est indiqué car la femme s’est longtemps tue et c’est malgré son implication. Ainsi avec les prochaines nominations, elles veulent mettre une pression supplémentaire pour que la constitution ainsi que d’autres instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux soient appliqués.

Elles promettent de continuer à faire pression jusqu’à ce qu’elles obtiennent gain de cause et qu’il y ait parité dans les nominations au sein des entreprises.

 

 

 

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