Procès 100 jours: « je n’ai pas obligé l’Etat Congolais à signer un contrat avec moi » Samith Jamal

Samith Jamal prévenu dans le cadre du procès de détournement de 100 jours du programme de Félix Tshisekedi, le libanais accepté d’avoir reçu 57 millions de dollars entre mars et mai 2019. Pour ce deuxième jours du procès ce lundi 25 mai 2020, le libanais de 82 ans a accepté également de parler en français et insiste plusieurs fois qu’il n’a pas obligé l’Etat congolais de lui faire signer les contrats.

Plusieurs fois, pour répondre à la question du ministère public, Samith Jamal a dit avoir oublié « Vu mon âge, si vous me demandez ce que j’ai mangé hier, j’ai oublié » : Jammal aux Juges. Par contre Jammal Samih insiste. « Je suis innocent », il estime qu’il y a des « jaloux » de son contrat sur les maisons préfabriquées. « Je ne sais pas pourquoi je suis ici depuis trois mois ».

Une autre, si ce n’est pas la première révélation, Samith Jammal a reconnu avoir perçu 57 millions USD entre Mars et Mai 2019, alors que le comité de suivi du programme de 100 jours du chef de l’état, a été mis en place au mois de juin. En ce qui concerne la question de prix des maisons préfabriquées quelques soit les prix,  Samith a insisté qu’il est un commerçant  » je suis un homme d’affaires,  je n’ai jamais obligé l’Etat congolais à signer les contrats avec moi ou avec  mes sociétés dans les marchés des maisons préfabriquées ». Et l’homme d’affaires Libanais se glorifier d’avoir emporté l’Europe où ses maisons sont installées par exemple dans le Camp Tshatshi qui serait déjà un paradis en entendre ses propos.

Pour le ministère public qui représente l’Etat congolais dans ce procès insiste que « L’avenant au contrat de Samibo n’a jamais été signé. Donc le paiement de 57 millions se serait fait sur aucune base . Le Directeur des marchés publics ne l’a jamais autorisé ». affirme l’accusation.

Pour le procès de 100 de ce lundi, toujours en cours, plusieurs médias nationaux et locaux diffusent le direct et plusieurs millions des congolais suivent en ce moment le moments forts.