Lubumbashi: recrudescence de la criminalité malgré le couvre-feu
L’ONG Groupe d’Action Non-violence Evangélique (GANVE) condamne la montée en flèche de cas de vol à mains armées, les extorsions et autres violations de droits de l’homme dont sont victimes les habitants de la ville de Lubumbashi et ses environs malgré l’instauration du couvre-feu. Dans un communiqué de presse publié ce lundi 4 janvier, l’ONG affirme qu’il ne se passe plus des jours sans que des citoyens se réfèrent à cette structure pour dénoncer des violations de droits de l’homme dont ils ont été victimes de la part d’hommes en arme.
D’après ce communiqué, dans la nuit du 23 au 24 décembre 2020,des habitations ont été cambriolées par des hommes en arme sur les rue 23,24 et 25 au quartier Kisanga(avenue Kamina),commune annexe. Dans la nuit du 29 au 30 décembre 2020, des hommes en arme ont visités 10 maisons sur la rue Kananga(vers l’avenue de la révolution), au quartier Nsele, dans la commune Katuba, dans la même commune, le dancing club WhatsApp, situer sur l’ avenue kiubo en face de l’église méthodiste unie a été braqué dans la nuit du 31 au 01janvier 2021,téléphones portables, argent et autres bien ont été emportés par des inciviques. Dans la nuit du 03 au 04 janvier 2021, l’avenue KABONGO tronçon compris entre KAMINA et de la république, à quelques mètres du sous –ciat CEBA dans la commune KATUBA, des maisons ont été cambriolées vers 1h du matin, selon les témoignages des victimes il s’agit «des hommes en uniforme»
GANVE dénonce également des cas d’extorsions dont se rendent coupables les militaire et policiers en patrouille qui selon cette ONG chaque nuit, des militaires et policiers passent de boutiques à boutiques entre 18h et 20h pour exiger une somme d’argent aux tenanciers de ces boutiques (cigarettes ,café) les tenanciers de boutiques qui s’opposent à cette collecte sont arrêtés, et torturés.
Joint au téléphone, le bourgmestre de la commune Katuba précise que ces actes sont perpétrés pour saboter les mesures prises par les autorités en cette fin d’année par des inciviques et non des militaires et policiers en patrouille.
L’ONG recommande au Gouvernement Congolais: de mettre à la disposition des militaires en patrouille la cigarette, le café, du sucre et autres pour éviter que ces derniers ne se rabattent sur la population. A l’auditeur militaire supérieur et au procureur général: de diligenter les enquêtes en toutes indépendance afin de mettre les mains sur les auteurs de ces violations de droits de l’homme. Et aux victimes de ces violations de droits l’homme: de déposer sans tarder une plainte en bonne et due forme sur la table de l’auditeur militaire de garnison afin d’être rétablies dans leurs droits.