Lubumbashi-SNCC: départ d’un premier train de luxe semi directe plus de dix mois après
Départ ce mercredi matin d’un premier train de luxe sur le rail de la société nationale des chemins des fers du Congo(SNCC) plus de 30 ans après. Parti de Lubumbashi à 8heures juste vers Mwene Ditu dans la province de la Lomami avec 40 passagers. Le train dénommée New express Diamant béton est équipé d’un restaurant et compte 192 places. Il devra atteindre Mwene Ditu le vendredi.
C’est une ambiance particulière qui a régnait ce matin à la gare de la SNCC Lubumbashi. Sous regard des membres du conseil d’administration de la SNCC et sous la musique de la fanfare les passagers tout content prennent place à bord après avoir présenté leur certificat de test Covid. Ils ont droit à trois repas par jour à bord ce train dont le billet coute 320. 000 Franc congolais l’équivalent de 120 dollars américains.
C’est le cas de monsieur Ange François Mutombo évêque de l’union des églises indépendantes du Congo. Il en va en mission pastorale à Kamina dans le Haut-Lomami. Pour lui les conditions dans ce train ne sont pas différents de celles dans un avion. « Je suis seul dans mon compartiment j’attends celui qui sera avec moi, il ya des tiroirs je déjà placé mes vestes la bas, il ya l’armoire, je vois même là où je vais charger mon téléphone devant moi il ya un écran je crois que ça va j’admire ce train nous pouvons appeler ça le TGV ici chez nous ».
Une autre passagère en partance pour Mwene Ditu met l’accent sur la différence entre l’ancien train appelé diamant de luxe et le nouveau. «En venant ici j’avais pris un autre train toujours diamant de luxe mais ce n’était pas pareille. Ici je vois il ya des tables, de bon lits, nous sommes sécurisés il ya beaucoup des places pour les enfants nous sommes à l’aise très à l’aise ».
Pour Marc Mayanga, directeur d’exploitation a la SNCC, ceci est un signe avant-coureur du redressement de la SNCC tel quel voulu par le président de la république.
Ce train était arrivé à Lubumbashi l’année passée en pièce détachée et une équipe de techniciens chinois l’a montée sur place. Il fait partie du lot de la commande des locomotives neuves que la SNCC avait passée en 2014 qui s’inscrivaient dans le programme d’urgence de redressement de la SNCC.