Lubumbashi : Viol collectif des femmes à la Prison de la Kasapa, Ucofem et la Thématique genre en ont discuté  avec Salila Konde

Lubumbashi : Viol collectif des femmes à la Prison de la Kasapa, Ucofem et la Thématique genre en ont discuté  avec Salila Konde

La question reste d’actualité après une année du viol collectif subie par les femmes à la prison de la Kasapa. Une année après ces femmes continue à attendre  que justice soit rendu. L’union Congolaise des femmes des médias section du haut Katanga et la thématique Genre et famille du cadre de concertation de la Société Civile  mènent conjointement une initiative pour accélérer le processus auprès des instances judiciaires. C’est ainsi qu’une rencontre entre les responsables de cette initiative et le ministre du genre a vécue hier lundi 04 octobre dans la matinée.

Pour ces deux structures, il s’agit de mutualiser les efforts des tous surtout des femmes autour de cette situation tragique.  À la cour de l’entretien, Denise Maheho de l’union Congolaise des femmes des médias a  expliqué les difficultés que rencontrent ces femmes à l’heure actuelle pour accéder à la justice. De plus, elle a expliqué également que l’affaire a déjà été envoyée au tribunal pour fixation. Mais la grande difficulté est de  trouver des fonds en vue d’organiser un procès  surtout que les présumés violeurs identifiés sont emprisonnés dans des prisons en dehors de la ville de Lubumbashi, soit à Buluo et à Boma dans la ville de Likasi.

Pour le Salila Konde ministre du genre, famille et enfant, l’affaire est également au centre de leurs préoccupations. « Nous avons déjà trouvé un collectif d’avocats et nous essayons de réunir 10.000 $ comme frais d’honoraires pour ce collectif. » a-t-elle expliqué. Toutefois, elle a exprimé sa crainte, d’organiser un procès vide dans la mesure où, une année après, il n’y a jamais eu de réquisitions à médecins en vue de réunir les preuves pour ce viol collectifs.

Il faut dire que UCOFEM et la thématique genre de la Société civile ont d’ores et déjà lancée une campagne dénommée, « une femme, un dollar pour les femmes victimes à la prison de la Kasapa ». Cette campagne a pour but de récolter des fonds en vue de pousser la justice à organiser un procès dans les meilleurs délais.