Haut-Katanga : Les cas d’insécurité en baisse de plus 70%
1510 cas des cambriolages enregistrés en 2021, comparativement à 5446 cas constaté en 2020, l’insécurité a baissé de plus de 70% dans la province du haut Katanga indique le rapport présenté ce vendredi 28 janvier sur la situation sécuritaire de 2021 dans la province du haut Katanga, par la thématique Gouvernance Sécuritaire et Paix. C’est la salle de réunion du cadre de concertation de la société civile qui a servi de cadre à cette activité.
Le rapport indique que, sur 1510 Crimes enregistrés en 2021, allant du vol simple à l’aide d’une arme jusqu’à l’assassinat, 977 crimes ont été commis à Lubumbashi, soit 65%, suivi de la ville de Kasumbalesa 460 cas soit 30%. Plus des 19 personnes ont perdu la vie suite aux actes de banditisme dans la province dont 6 victimes dans commune annexe, faisant de Lubumbashi la ville la plus touché du haut Katanga avec 30% de décès.
65 cas de viol dont 38 cas des viols collectif enregistré lors de l’évasion à la prison de Kassapa et le Quartier Tuburi de la commune shituru à Likasi où 12 cas des viols étaient commis en une seule nuit. Le rapport compte 35 cas de soulèvement populaire.
AU regard de l’évolution de la situation sécuritaire pendant les six dernières années, le même rapport montre que 700 cas de cambriolages étaient enregistré en 2016, 5074 en 2019, mais c’est en 2020 où on compte 5446 cas de crimes, et en 2021 la situation a sensiblement baissé jusqu’à atteindre 1510 cas de cambriolage.
Le graphique du rapport sur l’évolution sécuritaire de 2021 renseigne qu’au premier semestre il y a eu 1135 cas de cambriolages contre 375 au deuxième semestre de la même année soit une baisse de 70 % au deuxième semestre.
Quant aux cas de viols commis pendant le cambriolage, la courbe montre une évolution. Comparativement en 2020 où il y a eu 421 cas de viols, et en 2021 les informations contenue dans le rapport parle de 27 cas de viols.
Parmis les raisons de cette baisse des cas de cambriolage, figure le démantèlement des réseaux des bandits par la police appuyés par les éléments des forces armées congolaise, et le retour des jeunes dans certains carrés miniers même si ces derniers appartiennent encore aux Privés. Plusieurs jeunes créseurs d’exploitation minière artisanale étaient chassés dans les sites miniers, ils sont restés sans emploi, chose qui a accentué le banditisme en 2019 et 2020.
Pour arriver à ces résultats, la thématique gouvernance sécuritaire et paix a mis en place plusieurs stratégies communautaires et opérationnelles en passant par la sensibilisation de la population et des autorités compétentes en matière de sécurité. La police a planifié ses actions opérationnelles pour mettre la sécurité et la paix dans la province, en collaboration avec l’armé.
A l’issu de l’élaboration de ce rapport des recommandations ont été formulées et adressées aux différents services et structures œuvrant dans la sécurité. Il s’agit de veiller à une bonne sélection des éléments prenant part aux patrouilles nocturne, mettre en place une procédure de contrôle régulier et hebdomadaire des armes et munitions mises à la disposition des éléments de sécuritaire. A la population, il a été recommandé d’être vigilante et de s’informer sur le contexte sécuritaire en prenant des mesures appropriées privilégiant la sécurité personnel, et de ne pas recourir à la justice populaire.
Il faut dire que l’élaboration du rapport, la récolte des données étaient faites par le réseau de réforme du secteur de sécurité et justice, et le bureau en charge des questions sécuritaire ainsi que la thématique gouvernance sécuritaire et paix du cadre de concertation de la société .
La présentation du rapport était fait par Bertin tshoz team leader de la thématique gouvernance sécuritaire.