RDC : valoriser la femme quel que soit le secteur d’activité
Bijoux BIJIMINA , une agricultrice de la périphérie de la ville de Lubumbashi , produit essentiellement des légumes. Cette activité lui permet de subvenir aux besoins de sa famille. A l’occasion de la journée internationale des droits de la femme 2022, cette agricultrice appelle à une valorisation de la femme quel que soit son secteur d’activité.
A environ 10 kilomètres au Sud de la ville de Lubumbashi dans l’ancienne ferme de Kisanga, des dizaines des personnes pratiquent l’agriculture. Parmi elles, Bijou BIJIMINA , la quarantaine révolue . Bottes aux pieds, son visage légèrement maquillée, Bijoux BIJIMINA laboure la terre. Sur un demi-hectare, Bijou cultive essentiellement des amarantes, du chou de chine, du chou pommé et du maïs.
Il y a 20 ans Madame Bijou et son mari se sont tournés vers l’agriculture. Grace à cette activité, elle contribue aux besoins de sa famille
‘’ J’ai tenté les autres activités économiques comme le commerce par exemple, je n’enregistrais que de perte. J’ai donc décidé de faire de l’agriculture, c’est ma seule activité. Avec le produit de la vente des récoltes, je fais la provision à la maison et j’assure la sécurité alimentaire de mon foyer J’arrive à payer la scolarité de mes enfants’’, assure Bijou BIJILINA.
Plusieurs considèrent l’agriculture comme une activité destinée personnes démunies et donc peu rémunératrice. Et une femme qui la pratique est encore moins considérée. Ce que déplore Bijou car pour elle, malgré sa contribution à l’économie nationale de manière générale, la femme est encore moins valorisée dans le monde et surtout dans les sociétés africaines.
‘’ Nous femmes, nous sommes aussi importantes, nous avons de la valeur. Là, je cultive alors que c’est l’homme qui devait le faire seul et me nourrir. Mais je suis là, je travaille à ses côtés, donc j’ai mon mot à dire. Car si je décide d’abandonner, tout va peser sur mon mari. Voilà, je l’accompagne et ensemble, on avance. Que les hommes la société cesse de considérer la femme comme un moins que rien.
En ce mois consacré à la lutte pour les droits de la femme, Bijou espère voir un monde où la femme est valorisée sans distinction.
