Lubumbashi: une visite guidée à la foire des femmes des médias
Ce mercredi 09 mars dans la salle Arupe, la première foire des femmes des médias a vécu. Treize médias exposent leurs produits . Il s’agit de trois télévisions, cinq presses écrites , deux médias en ligne et trois radios. Cette activité organisée au lendemain de la journée des droits de la femme avait pour but de faire la promotion de la femme des médias.
Tout commence tôt le matin à 9 heures. Une activité accrue dans la grande salle d’Arupe. Les différents stands sont placés . Chaque stand est identifié au logo de l’organe de presse. À 10 h les organes de presse participants sont prêts. Caméra, micro, dictaphone , téléphones , télévision, magazines , affiches et autres outils de visibilité sont en place. Certains médias ont revêtu des t-shirts, chemises ou casquettes avec leurs logos.
À 11 heures ,l’ouverture est lancée par Sandrine Kabeya cheffe de bureau Internews Lubumbashi . « cette foire est une première, » dit-elle. » c’est dans le cadre du projet MSDA avec le financement de l’USAID qu’internews appuie , avec l’ensemble de ses partenaires cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la journée des droits de la femme « , a-t-elle encore dit pour circonscrire l’activité avant de souhaiter une chaleureuse bienvenue à tous les participants.
Gilbert Kyungu coordonnateur des radios communautaires du Katanga et organisateur de la foire prend également la parole. Il explique que si la foire a réuni très peu des organes des presses , c’est à cause des restrictions sanitaires. Sur quinze médias invités, treize ont répondu présents.
15 minutes après , la visite des stands peut commencer . Les visiteurs découvrent les médias . Leur fonctionnement , les difficultés rencontrées. Les femmes des médias peuvent expliquer leur travail. Elles peuvent discuter avec les membres de la communauté. Elles sont heureuses d’être là.
L’un des stands est occupé par la Guardia Magazine, un magazine tenu par les femmes. Les visiteurs découvrent ce média en ligne. Sur l’Affiche l’on pouvait lire : « la femme au cœur de tout ! Une opportunité pour ce média d’élargir son public en récoltant les courriels et les contacts WhatsApp.
Non loin de là, la Radio communautaire du Katanga expose . Tout le staff dirigeant est là ,le coordonnateur , le Directeur des programmes ainsi que les femmes journalistes , tous sont là. cette radio de la communauté est reconnaissante d’être là.
Un autre média qui expose , c’est SkyFM , un nouveau venu dans la presse. 4 jeunes journalistes sont là pour présenter leur média , et ce qu’elles y font. Elles sont ravies et profitent de l’occasion pour visiter d’autres stands.
Tout autour, c’est l’effervescence, les 13 médias sont actifs. Les stands sont inondés. Les visiteurs posent des questions, découvrent et parfois laissent un petit mot dans les livres d’Or. Leurs bras sont chargés des magazines , affiches , cartes de visite et autres cadeaux.
Satisfaction, mais aussi déception !
Si les médias dans leurs ensemble sont satisfait pour l’opportunité leur offerte pour se faire connaitre, ils sont quelque peu déçus. « je m’attendais à trouver des partenaires et des annonceurs « , Explique Joseph Kazadi au cours d’une conversation. » je croyais qu’ils avaient conviés aussi des autorités « , dit une journaliste d’un média communautaire.
Toutefois, même si les médias n’ont pas noué des partenariats, il n’en demeure pas moins qu’ils y ont gagné en visibilité. L’échange des contacts ainsi que les échanges avec les communautés et les journalistes étaient fructueux .
Vivement la prochaine édition !
Si la ville de Lubumbashi est à sa première édition, La ville province de Kinshasa est à sa troisième . Les femmes des médias ainsi que les organes des presses ont hâte d’être à la prochaine édition. »c’était une première édition, la prochaine nous seront bien préparer », a dit Godlive Nyemba du Magazine la Guardia.
À 17 heures , les portes se sont fermées pour cette première édition organisée par le REMACK en partenariat avec Internews.