Lubumbashi accueille une convention sur le 08 mars avec les Maires Francophone

Lubumbashi accueille une convention sur le 08 mars avec les Maires Francophone

Ce vendredi 18 mars 2022, la journée des droits des femmes a été organisée par la plateforme des autorités locales du pays des grands lacs (PALPGL) en  partenariat avec l’Association Internationale des Maires Francophones(AIMF). Cette convention a réuni les femmes et hommes venus du Burundi, le Rwanda ainsi que de certaines provinces de la RDC.

Le but est d’‘amener les femmes de la région des grands lacs à s’interroger sur les défis que connait la planète sur le changement climatique »  a expliqué Jimmy Hantungimana président de la PALPGL et Maire de la ville de Bujumbura lors de son mot d’ouverture. Mais aussi, « amener les femmes de la sous-région des grands lacs à avoir une même compréhension du thème de la Journée Internationale des droits de femmes 2022 et à s’engager pour sa matérialisation ».  A ajouter professeur Jean Pierre Ndjibu lors de sa présentation sur le thème de la journée 08 mars à savoir : « Faire progresser l’Egalite des sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des catastrophes en valorisant les compétences des femmes de la sous-région des grands lacs »

Cette convention a également statué sur la manière dont les autorités locales doivent inclure les questions du genre  dans le domaine de l’environnement. Elle a aussi incité les Maires Francophones à   mettre en place des programmes destinés aux femmes pour étudier spécialement les conséquences climatiques et  environnementales sur les communautés. Les femmes’ doivent également apprendre a bien gérer les ressources naturelles et à lutter centre le réchauffement climatique

Il faut noter que les changements climatiques impactent plus les femmes. Ceci aggrave  les  violences basées sur le genre, les mariages d’enfants, et aussi des problèmes liés à la santé sexuelle et reproductive.

A travers les ateliers, les femmes ont débattu sur les alternatives au changement climatique et la valorisation des compétences des femmes. Ainsi les alternatives pour contrer la coupe des bois, la gestion des plastique et  la bio-agriculture ont été épinglé dans le premier atelier sur «  Comment faire progresser l’égalité des sexes dans le contexte de la crise climatique et de la réduction des risques de catastrophe ». Le deuxième atelier  était axé sur le programme de mentorat en faveur des jeunes femmes sur la participation politique et l’élaboration des plans de développement personnel et la valorisation des compétences des femmes de la région des grands lacs dans différents domaines.