RDC-Quand des députés démissionnaires sièges : à quel résultat s’attendre ?
Selon les résultats d’une étude faite par le Groupe d’Etude sur le Congo (GEC). Certains députés auraient soutenu qu’ils sont « fatigués ». Pour cause, leurs recommandations faites dans le cadre des rapports de vacances parlementaires, auraient-ils affirmé, ne sont jamais prises en compte par le bureau du parlement.
Par contre, une autre frange a évoqué de l’enclavement de leurs circonscriptions électorales respectives, avec comme conséquence le coût élevé de leur déplacement. Au cas où cet argument tiendrait pour certains, ce que nous convainc pas du tout, il est inadmissible pour la ville province de Kinshasa où, selon ce même rapport, seulement 27 députés sur 55 ont déposé leur rapport des vacances parlementaires.
A l’échelle nationale, le constat est alarmé s’il faudrait considérer la noblesse de la mission d’Etat confiée aux élus du peuple. GEC a démontré que plus de 210 députés ne rentrent pas dans leurs circonscriptions électorales respectives lors vacances parlementaires du 15 juin au 15 septembre et du 15 décembre au 15 mars.
En réalité, pendant RDC, les trois mois de vacances parlementaires, les députés sont censés se rendre dans leurs fiefs électoraux pour s’enquérir des désidératas de leurs bases. Ce sont ces données qui leur serviront à produire des rapports parlementaires à l’issue desdites vacances. Malheureusement ! GEC qui a pu consulter des documents sur les vacances parlementaires des deux dernières années, révèle que plus de 40 % des députés ne déposent pas leurs rapports au bureau de l’Assemblée. Pour la plupart, soit ils restent passer leurs vacances dans l’ambiance kinoise soit ils s’en vont pour des délices à l’étranger au-détriment de leurs responsabilités parlementaires.
Selon le Projet « Talatala » du Groupe d’Etude sur le Congo (GEC), seules 150 des 181 circonscriptions électorales ont fait l’objet d’un rapport d’activités parlementaires. Pour les 31 circonscriptions, aucun n’indice de rapport parlementaire. Paraisse, négligence, démission de députés ou incompétences ? A eux de répondre pour éclairer l’opinion publique.
