RDC : » le glissement en 2023 n’est même pas une possibilité »( Sama Lukonde)
Le Premier Ministre a réagi sur la question de la tenue des élections en 2023. C’était au cours d’une interview accordée à RFI et France 24. Sama Lukonde a abordé également la question des assises sur la sécurité de la RDC qui se tiennent à Nairobi.
Au sujet de l’organisation des élections en 2023, Sama Lukonde est formel. Il n’y aura pas de glissement. « Pour nous, ce n’est même pas une possibilité ». A-t-il aux confrères. Avant de poursuivre : » Je crois que vous n’avez pas crus à ce que moi je qualifie de rumeurs. Les élections sont une priorité pour nous. » Rassure-t-il.
Le Premier ministre pense de plus que la machine est déjà en œuvre. « Aujourd’hui, nous avons un bureau de la CENI (commission électorale nationale indépendante) déjà installé avec lequel nous avons commencé les opérations. Le rôle du gouvernement, c’est d’assurer le financement de ce processus électoral avec comme objectif le respect des délais ». Explique encore Sama Lukonde.
Consultations avec les groupes visent la démobilisation
Sama Lukonga a également abordé la question des consultations avec les groupes armées. Pour le chef du gouvernement congolais, ces consultations ne sont nullement un moyen de récompenser les groupes armés. Car pour lui, ces dernières visent plutôt leurs désarmement et réinsertion.
« Il y a des signaux clairs à lancer par le gouvernement à l’endroit de la population. Avec ses consultations, nous voulons mettre plus en avant le programme de démobilisation. L’objectif est de permettre une réinsertion sociale. Voilà notre priorité en tant que gouvernement ». A déclaré Sama Lukonde chez nos confrères de Rfi et France 24.
Concernant la levée de l’état de siège, le premier ministre n’a pas donné de date précise. Il prétexte qu’il a une feuille de route en élaboration, consécutivement à sa tournée dans les zones sous état de siège. Et c’est cette feuille de route qui va indiquer la suite réservée à cette situation d’exception.
La question sur la sécurité a l’Est du pays et l’organisation des élections dans les délais constitutionnels restent parmi les grands défis à relever, pour le régime de Félix Tshisekedi.