Lubumbashi: les policiers en situation irrégulière doivent s’identifier
Depuis le 16 mai dernier, une mission de la police est dans la ville de Lubumbashi. Sa mission, régler la question de plus de 1200 policiers en situation irrégulière dans la province du Haut Katanga. Le Général Philémon Yav est accompagné d’une forte délégation. Ce mercredi 18 mai, au cours d’une parade, il a invité ceux-ci à se rendre. Ainsi leur situation pourra être régularisée.
« Les policiers démissionnaires, les policiers irréguliers, nous devons les remettre sur les rails. Ils doivent suivent suivre le statut de la police. Ceux-ci doivent se soumettre à l’organisation et fonctionnement de la police. Car, ils doivent être régularisés, qu’ils soient reconnus qu’ils sont ici au Katanga. » A expliqué le Général Philémon Yav au cours de l’interview qu’il a accordé aux médias après la parade.
Mise en garde
Toutefois, celui-ci les met en garde. Parce que, ils doivent régulariser leur situation. Sinon, il prendra des mesures nécessaires. » Je suis venu faire un travail de titan, identifier ces policiers suite au son des cloches des gouverneurs des provinces. Nous sommes en train de faire appel à leur raison. Pour qu’ils viennent s’identifier à la police. Ainsi, des mesures pourront être prises. Ce qui leur permettra de s’installer où ils veulent. » Et de continuer. « Si cependant, ils ne viennent pas, des mesures vont tomber ». Martèle le Général.
Philemon Yav rappelle que dans leur situation, ces policiers constituent un danger pour la population. « Ils posent des actes contraires à la loi ». Dit-il. » Quelqu’un qui n’est pas payé pendant un mois ou trois mois, il tracasse surement les paisibles citoyens ». Et d’insister : « Nous devons régulariser cette situation ».
Il faut dire que la crainte des autorités de la police et que ces malfrats soient à la base de l’insécurité grandissante dans la province. « J’ai dénoncé les incursions domiciliaires chez les citoyens ». Dit-il encore avant d’ajouter. « Par exemple, je suis à Lubumbashi, avant-hier, il y a eu cinq incursions domiciliaires à main armées et à armes blanches. Nous ne pouvons pas accepter cela ». Tout en félicitant le travail de la police sur terrain, il enjoint au commissaire provincial d’aller au-delà .
Toutefois , Philémon Yav a tenu à clarifier une autre question. C’est celle de la détention des armes par ces policiers. « Leurs commissariats de leur provenance ont confirmé que les armes sont dans leurs dépôts ».
La main tendue au gouverneur et à la population
Pour régler une fois pour toute la question, le Général tend la main au gouverneur du haut Katanga. « Voilà pourquoi, nous demandons au gouverneur de nous porter mains fortes. Pour que sa province et sa population respirent la paix ». Dit-il encore.
Philémon Yav invite aussi la population à prêter main forte à la police. « Vous n’avez qu’une seule police ». Dit-il. « Donnez-leur des informations fiables. Comme ça ces malfrats seront transférés à Kaniama kasese. Ainsi tout le monde pourra vivre en paix dans la ville de Lubumbashi.