Kambove : 16 puits d’eau pour plus de 600 000 personnes
Cette situation dure depuis plus de deux ans. Car , l’eau ne coule pas aux robinets de la Régie des eaux . Pour pallier la situation, de puits ont été forés. Mais voilà , les puits forés restent insuffisants.
Situé à 150 km de Lubumbashi,le territoire de Kambove a une population estimé à 640 354 habitants. Mais ici, il n’y a que 16 puits d’eau. Ceci veut dire , qu’un puits approvisionne plus de 40 000 personnes.
Ainsi, dans cette cité , il est courant de voir les femmes et enfants transportant des bidons jaunes. Tous les moyens sont bons pour y arriver. À vélo,ou encore sur des motos ou encore sur la tête, chacun fait comme il peut. À chaque point d’eau, on compte des milliers de personnes à la recherche de cette daenrée rare. Les habitants doivent multiplier des astuces pour s’en approvisionner. » Pour en avoir, je me lève tôt le matin. Et ensuite, je dois l’utiliser avec parcimonie », explique Rosa Kalunga une habitante de Kambove.
De plus , cette situation s’aggrave, car la cité s’agrandit. « Les entreprises minières qui s’y sont implantées attirent de plus en plus des jeunes qui y trouvent un emploi et s’y installent. Mais le problème de desserte en eau potable lui demeure »., explique Guystone Président du Parlement des jeunes.
Les causes
Selon Guystone, président du parlement des jeunes de Kambove. Depuis environ deux ans, la GCM,n’est plus capable de fournir toute la cité en eau potable. Cela due à une panne du moteur du point d’approvisionnement à Shitambiri. Ainsi , pour résoudre le problème, le gouvernement a procédé au forage de 13 puits. Deux autres partenaires en ont construit 3.
Toutefois, ce nombre reste insuffisant , confirme Jubek Mukabe. » L’accès à l’eau est un droit. Les 13 puits forés sont insuffisants. Puisque le nombre des habitants augmente » , dit-il. Pour lui, il faut réparer le point de distribution de Shitambiri. Cela remettra la population dans ses droits.
Effectivement , ce manque d’eau est une violation des droits à l’eau de cette population. La Constitution de la RDC à l’article 48 ainsi que le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels insistent sur la mise en œuvre de ce droit. Car , la mise en œuvre de ce droit implique qu’il soit disponible et de bonne qualité.