Lubumbashi : Deux journalistes arrêtés et transférés à Kinshasa

Lubumbashi : Deux  journalistes  arrêtés et transférés à Kinshasa

Jeff Kazadi, du journal  Leader et correspondant de l’ONG  JED a été arrêté ce mercredi à Lubumbashi par les services de sécurité. Il était en compagnie d’un autre journaliste étranger, Nicolas  Niarchos. Ce dernier est  collaborateur  du  magazine NEW YORKER paraissant aux Etats Unis. Les  services de sécurité  ont interpellés  les deux journalistes pendant l’exercice de leur métier.  Ensuite ils ont été transféré  la nuit de jeudi  à Kinshasa, apprend-on à l’UNPC.

La commission Médias de la société civile et le réseau des communicateurs de l’environnement, affirment que  Jeff Kazadi  et Nicolas Niarchos  ont été arrêté à l’hôtel Ouagadougou. En effet ces journalistes menaient une interview  avec des acteurs  impliqués dans la gouvernance minière. C’est dans le cadre d’une série des reportages qu’ils produisent sur la gestion des ressources naturelles. D’autres sources indiquent que les deux journalistes enquêtaient sur l’Implication possible des combattants MAI MAI dans l’exploitation minière. C’est notamment dans le territoire de Mitwaba  , ancien bastion de  ce groupe armé.

Après l’interpellation, les services de sécurité les ont  conduits à leur bureau pour un interrogatoire. Par  la suite, ils  les ont  acheminé  à Kinshasa pour la suite de leur dossier .

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Les structures des journalistes exigent la libération

La commission Médias de la société civile du Haut Katanga ainsi que le réseau des communicateurs  de l’environnement  dénoncent cette arrestation . Ils la  qualifient d’arbitraire .Aussi  les deux  structures des journalistes déplorent la violation  des droits fondamentaux. C’est entre autre  la liberté  de la presse, d’expression et d’opinion. Pourtant la RDC  est signataire de tous les accords et conventions tant au niveau régional qu’international garantissant le respect des droits humains.

Enfin, les corporations des journalistes demandent la libération  de  ces deux professionnels des médias. Elles estiment que les journalistes n’ont pas enfreint la loi. De son côté,  l’Union nationale  de la presse du Congo, UNPC   se dit aussi préoccupée par l’arrestation de ces deux journalistes.  Ce syndicat des professionnels des médias mènent des démarches auprès des autorités afin d’obtenir leur  libération.