EPST-Bukama: des retenues excessives sur les frais de fonctionnement
La rentrée scolaire est confirmée pour le 05 septembre ⁸prochain. Mais dans le territoire de Bukama , la tension est palpable. Et pour cause, les écoles se plaignent des retenues excessives sur les frais de fonctionnement. Cette situation concerne presque toutes les écoles publiques de ce territoire.
En effet, dans une lettre de dénonciation, le cadre de concertation de la société civile du territoire se fait le porte de voix de ces écoles. La lettre datée du 22 août est adressée au Ministre national de l’Intérieur. Ainsi, la Société Civile dénonce ces retenues excessives. Par exemple, la lettre explique que les retenues vont de 50 000 à 150 000 francs congolais. Alors que les frais de fonctionnement pour les écoles publiques dans ce territoire sont de 200 000 FC. Le cadre de concertation accuse la Trust Marchant Bank d’être à la base de ces abus.
Contacté, Monga Umoneka , coordonnateur du Cadre de concertation de la Société Civile de Bukama, explique que cette situation impacte sur le bon fonctionnement des écoles publiques. Car l’école publique est gratuite. Pour le mois de juillet par exemple, la TMB a retenu 84 000 francs sur les frais de fonctionnement de l’EP Kinkonja. Même montant retenu pour l’EP Masalio. Tandis qu’à l’EP Kasele 2, c’est un montant de 150 000 FC qui était retenue. « Le problème ce que l’on ne donne aucune explication aux écoles pour ces montants retenus ». S’indigne Monga Muwoneta .
La paie tardive, mais pas que
En plus de retenues excessives, la lettre de dénonciation parle aussi de perte des frais de fonctionnement. Au cours de l’année scolaire 2021-2022, l’Ep kinkonja a perdu un mois de frais de fonctionnement. Les enseignants se plaignent également de la paie trop tardive. Car parfois, elle intervient 1 mois et demi après. Mais de plus, ils se plaignent de retenue de 5 000 FC sur leur salaire mensuel.
« Ici, à Bukama , la tension est palpable. Les enseignants et les écoles veulent aller dans la rue pour exprimer leurs mécontentements ». Explique encore Monga Umuoneta. En adressant cette lettre au Ministère de l’Intérieur, ils espèrent ainsi trouver des solutions à leurs problèmes.