RDC : l’hémorragie, l’une des causes de la mortalité maternelle
La maternité est une question de la plus haute importance. Car elle touche à la pérennité de la vie humaine. C’est pourquoi aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie. Ainsi donc, les questions liées à la santé maternelle sont préoccupantes et nécessitent l’attention de tous. Ceci, afin de réduire le taux de mortalité maternelle et sauvée les vies des femmes ainsi que des enfants.
Selon les statistiques de l’organisation mondiale de la santé OMS, plusieurs femmes et enfants meurent lors de l’accouchement. Selon les dernières estimations de l’OMS en 2020, c’est 483 décès maternels pour 100 000 naissances.
Ainsi, plusieurs causes justifient ce taux élevé de décès maternels. Les plus fréquents sont les hémorragies classées en tête de la liste avec 28% de décès. Il y a aussi les avortements avec 19%, l’éclampsie évaluée à 17%, l’obstruction 11%. Quant aux infections, elles sont responsables de 11% de décès et d’autres causes représentent 14%.
Parlant des hémorragies, elles sont la cause la plus fréquente des décès maternels. La femme perd parfois beaucoup de sang avant, pendant ou après l’accouchement. Si la transfusion sanguine ne se fait pas à temps, cette dernière peut perdre sa vie. Les infections, quant à elles, surviennent lors de la manipulation de l’appareil génital de femme. Et ce, durant le travail d’accouchement si cela pend beaucoup de temps et surtout lorsqu’il n’est pas assuré par la sage-femme. Si les infections ne sont pas bien prises en charge, ils amènent la parturiente au décès.
La prudence durant la grossesse
D’autres décès sont dus aux troubles cardiovasculaires. Notamment l’éclampsie qui est une augmentation de la tension pendant le troisième trimestre de la grossesse. À ce stade, il est toujours recommandé de consulter son médecin en des symptômes tel que le gonflement des pieds et des mains. Car, si cela est pris en charge à temps, la vie de la femme et de l’enfant sera hors du danger.
Parmi les causes, on note aussi la dystocie fœtale qui est une anomalie de l’accouchement en rapport avec un excès de volume fœtal ou une anomalie de présentation. Le diagnostic repose sur l’examen clinique, l’échographie ou la réponse à l’augmentation du travail.
Vu le taux élevé de mortalité maternelle, il est donc recommandé de toujours recourir aux différentes méthodes de planification familiale. À cet effet, les études menées par les organismes des nations unies ont montré qu’elle réduit à elle seule entre 20 et 30% la mortalité maternelle due aux avortements clandestins qui surviennent sur au moins la moitié des grossesses non désirées.