COGEP et ODEP s’opposent à la politisation des entreprises de l’Etat

COGEP et ODEP s’opposent à la politisation des entreprises de l’Etat

COGEP et ODEP dénoncent et s’opposent à la politisation des Entreprises de l’État. Ces deux ONG disent non aux nominations des mandataires publics sur la base des critères  politiques.  C’est dans un communiqué de presse publié mercredi 05 octobre 2022 dernier qu’elles l’ont fait savoir.

La Coalition pour la Gouvernance des Entreprises Publiques (COGEP) et l’Observatoire de la Dépense Publique(ODEP)  fustigent les dernières nominations du Président Felix Tshisekedi le 03 octobre dernier. En effet, en cette date, le Chef de l’État a nommé de mandataires de 13 entreprises publiques. Les deux ONG constatent que les mandataires viennent des partis politiques.  Mais surtout, ils viennent de l’Union Sacré, la coalition au pouvoir. Pour elles , ceci est inadmissible.

« Ces nominations viennent renforcer la politisation des entreprises du portefeuille de l’État tellement décriée. Cette politisation accentue la discrimination contre d’autres Congolais et viole l’article 13 de la Constitution ». Explique Maitre Daudet Kitwa , coordonnateur de la Cogep cité par le communiqué.

 Ils rendent compte à leurs partis politiques

Ainsi, ODEP et COGEP pensent que ces mandataires n’auront de compte à rendre qu’à leurs partis politiques.  Alors qu’ils sont censés travailler pour la République. Pour eux , cette manière d’agir est contraire aux lois de la RDC.

« Les mandataires publics proposés et nommés sur la base des critères politiques rendent compte aux partis ou regroupements politiques plutôt qu’au peuple congolais, propriétaire légitime des Entreprises du portefeuille de l’État », a précisé le communiqué.

Face au maintien des critères politiques dans le processus de désignation des mandataires publics. La COGEP et l’ODEP appellent les députés nationaux et les sénateurs à s’approprier et à voter en toute urgence l’avant-projet de loi initié par les deux Réseaux sur la modification. C’est afin d’encadrer l’accès au mandat public dans les entreprises du portefeuille de l’État.

Signalons également d’autres membres de la Société civiles regrettent ces récentes  nominations. C’est le cas, l’ONG ACAJ