Lubumbashi: La comparution de la société civile reportée à ce jeudi
Le parquet près la cour d’Appel de Lubumbashi a reporté la comparution des deux acteurs de la société civile à ce jeudi 12 janvier 2023. Il s’agit de Guislain Kalwa porte-parole de la société civile du haut Katanga dont la convocation a été signé le 07 janvier. Et de Fortunat Mbayo secrétaire technique pour qui le mandat de comparution était signé le 05 janvier. Les deux acteurs devaient comparaitre ce mercredi 11 janvier devant l’officier du ministère public Alain Mvwala Kiala. Motif du report, l’équipe convoquée par l’officier du ministère du public près la cour d’Appel de Lubumbashi était incomplète.
Accompagné des membres de plusieurs ong , Guislain Kalwa Chulu s’est présenté au parquet général près la cour d’appel de Lubumbashi. Il devait ainsi répondre sur le dossier de la spoliation du bâtiment abritant la société civile. Munis des calicots , plusieurs dizaines d’acteurs ont bravé la pluie en vue de prêter main forte à Guislain Kalwa. Et ils n’ avaient qu’ un seul message « Nous disons non à la spoliation du bâtiment du cadre de concertation de la société civile. De plus, nous ne lâcherons pas cette affaire ».
Fortunat Mbayo ne pourra pas se présenter au parquet général ce 12 janvier
Alors qu’ils devaient comparaitre à deux ce 11 janvier 2023, le porte-parole s’est présenté seul devant l’officier ministère public. Le secrétaire technique Fortunat Mbayo était absent. Joint par téléphone, celui-ci indique que la convocation est arrivée à son bureau alors qu’il était déjà en déplacement. Toutefois; il n’a pas précisé la date de son retour à Lubumbashi . Autrement dit, Fortunat Mbayo ne pourra pas non plus se présenté ce 12 janvier devant le ministère public. « Impossible de me présenter au parquet général ce jeudi parce que je suis en déplacement », nous a t-il déclaré.
Il faut dire que l’affaire de la spoliation du siège du cadre de concertation de la société civile fait de plus en plus des débats. Ceci, même dans les véhicules de transport en commun. Il suscite plusieurs questions de la part de la population Lushoise. Car cela fait des années que la société civile est malmenée, mais pourquoi l’Etat ne trouve pas une solution durable et clore le dossier une fois pour toute ? S’interrogent encore ce mercredi quelques passagers à bord un taxis.