HCDH renforce la lutte contre les violations des droits humains
Surveiller et dénoncer les cas de violations des droits afin de les sanctionner…Le Haut commissariat aux droits de l’homme, HCDH vient de clôturer une formation de deux jours. Elle a été organisée à Lubumbashi a l’intention des membres du comité de suivi.
En effet, les violations de droits humains sont celles commises par des agents des institutions publiques. C’est notamment les agents de la police nationale Congolaise et les militaires. Voilà pourquoi les délégués de ces institutions de force de l’ordre sont membres du comité de suivi. En outre, il y a des représentants de la société civile.
Ainsi, chaque institution a rappelé sa mission en tant que force de sécurité. De plus , elle est revenue sur son apport en cas de besoin pour la sécurisation de la population.
Jeff Amuri, conseiller juridique de la 13 e région de la garde républicaine est sur la mission de son unité. C’est celle d’abord d’assurer la sécurité du Chef de l’État ainsi que de sa famille. Ensuite, défendre l’intégrité du territoire national. Par contre, déclare-t-il, la garde républicaine intervient auprès de la population seulement pour appuyer la police. En plus cela n’arrive que si la police est débordée notamment lors des manifestations publiques.
De son coté, l’officier Gracias MALOBA , de la 22em région militaire, a fait un focus sur les règlements et la discipline au sein de l’armée . La discipline militaire c’est la soumission aux hauts gradés. En cas du non-respect des règles, l’armée applique des sanctions.
Recommandations
Ainsi pour permettre au comité de suivi des violations des droits humains de remplir sa mission, les participants ont formulé quelques recommandations. C’est notamment doter cette nouvelle structure du matériel. De plus, les participants sollicitent une remise à niveau des officiers de police judiciaire sur les questions des droits de l’homme.
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Pour le HCDH, la période électorale en cours en RDC nécessite que les membres du comité de suivi des violations des droits humains soient outillés. Car, pendant cette période, ils seront appelés à monitorés les cas de violation.Par la suite, les rapporter aux instances judiciaires.
Il faut retenir que, le Haut commissariat aux droits de l’homme a remis à à la police ainsi qu’à l’auditorat militaire quelques matériels de bureau. Il s’agit des rames des papiers, des imprimantes, des ordinateurs, des enveloppes et classeurs.