LINAPEDHO: les DDH déplorent les violations de leurs droits

LINAPEDHO:  les DDH déplorent les violations de leurs droits

 


Clôture, ce samedi 31 août 2024 à Lubumbashi, de l’atelier de renforcement de capacité des membres de la Ligue nationale paysanne des Droits de l’homme (LINAPEDHO). L’objectif de cette activité est d’amener les défenseurs des droits humains DDH membres de cette organisation à améliorer leur travail sur le terrain. Cette structure déplore le non-respect des droits dans ce domaine. 

D’après le coordonnateur provincial de la LINAPEDHO Michel Kasongo Mujike, le respect des droits de DDH reste encore un défi à révéler. Ces derniers continuent à subir les arrestations arbitraires pendant l’exercice de leur travail. Il a noté par exemple des cas d’agressions et d’arrestations arbitraires dans le territoire de Kasenga. Il a également épinglé deux interpellations dans le territoire de Kambove. « Nous ne pouvons pas mettre fin à ces violations en un mois. C’est encore une lutte. Je sais que ça ira au moment où les autorités comprendront que les DDH jouent un grand rôle pour ce pays, dit-il.

Lire aussi, https ://magazinelaguardia.info/2018/06/01/la-campagne ne touche pas à mon cobalt et la Linapedho dit non à la tracabilité du cobalt RD congolais/

La loi existe ?

Et pourtant, il y a une année, la loi portant protection et responsabilité des défenseurs des droits de l’homme a été promulguée. Et celle-ci offre une protection à cette catégorie de personnes. « Sans préjudice des lois particulières, le défenseur des droits de l’homme ne peut être poursuivi, arrêté, détenu ou jugé du seul fait des opinions démises ou des rapports publiés dans l’exercice de ses activités ». À relever Joseph Kongolo Momat, coordonnateur provincial de la commission nationale de droit de l’homme, citant la loi.

Cette loi souffre de la mise en œuvre par certains agents de service public. De plus, plusieurs DDH ne maitisent pas le contenu de cette loi. « La cause de la souffrance de cette disposition reste le manque de la vulgarisation .Cette dernière, c’est l’apanage de l’État », explique-t-il encore. Le coordonateur de la CNDH insiste sur le fait que la société civile doit mener des activités de sensibilisation. Elle doit aussi mener  des plaidoyer auprès des institutions étatiques pour changer la donne.

Il faut retenir que l’activité de la LINAPEDHO a duré deux jours, soit du 30 au 31 aout 2024. Elle a connu la participation de plusieurs DDH venus de différents territoires et chefferies du Haut Katanga. C’etait une occasion de developper aussi plusieurs autre matières.