Mpox, 47 cas suspects, le Haut Katanga élabore un plan de lutte

Mpox, 47 cas suspects, le Haut Katanga élabore un plan de lutte

La province du Haut Katanga n’a toujours pas enregistré de cas de la variole du singe ou MPOX. Néanmoins, 47 cas suspects ont déjà été répertoriés dans la province. Voilà pourquoi un plan de lutte a d’ores et déjà été mis en place. Ce plan informe le ministère provincial de la Santé et multisectoriel.

Le plan de préparation et de réponse à l’épidémie de MPOX a été élaboré. Le ministère provincial de la Santé l’a présentée au cours d’une réunion stratégique ce mardi 10 septembre 2024. Ce plan inclut d’autres secteurs comme l’éducation, les médias. De plus, il prend également en compte la communauté. C’est ainsi que des formations sont prévues dans ce sens. La formation du personnel du secteur santé, de l’enseignement, des médias et de la communauté. Le développement de la synergie et des interactions entre le secteur santé et celui de l’éducation.

En plus, le Ministère prévoit d’autres activités. « Par rapport à la communication, des activités de sensibilisation et de communication sont planifiées à différents niveaux, passant par des stratégies diversifiées. »

Lire aussi : Haut Katanga-MPOX : zéro cas positif, la surveillance s’intensifie

La surveillance épidémiologique

En plus de la formation, le plan intègre la surveillance épidémiologique. Ainsi, jusque-là, la province compte 47 cas suspects répartis dans 15 zones de santé rurales et urbaines et zéro cas positifs. « Nous poursuivons la notification des cas, l’investigation et le prélèvement des échantillons. »

En outre, les tests sont réalisés sur les échantillons prélevés. De plus, ils sont également décentralisés. Le Ministère informe également sur le fait que les points d’entrée sont intégrés. Ceci pour permettre le contrôle du trafic transfrontalier dans la province. Et dans les jours à venir, les formations sanitaires seront également intégrées.

Le ministère provincial rassure quant aux alertes sur cette maladie ralayès dans les réseaux sociaux. « Nous tenons à informer la population que toutes les alertes captées à travers les réseaux sociaux ont été rétracées et des prélèvements effectués. »