Lubumbashi: le service de péage urbain est-il à la base du parking sur l’avenue victime?
Une partie de l’avenue, victime de la rébellion au quartier Bel-Air dans la commune Kampemba, ville de Lubumbashi, a été transformée en parking des camions trucs des commerçants en provenance de la Zambie et de la Tanzanie. Cette situation crée des embouteillages à longueur de jour. Les conducteurs des transports en commun accusent le service de péage urbain installé à cet endroit.
Le fil des camions commence à partir de l’avenue des Cimetières. Ils dépassent Fondaf, le fil continue jusqu’à l’entrepôt de la société Bolloré sur l’avenue Kiwele. La route devient plus étroite qu’elle l’est déjà. Ce qui cause les embouteillages qui compliquent la circulation. Les chauffeurs, les motocyclistes et même les piétons éprouvent d’énormes difficultés pour passer.
Les conducteurs des véhicules de transport en commun qui empruntent cette ligne voient leur travail être dérangé par cette situation. Car, au lieu d’effectuer 30 minutes par course, ils font 45 minutes à une heure.
La plupart des chauffeurs déplorent la lenteur du service de péage urbain.
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Benjamin Lufulwabo est conducteur d’un mini bus de transport en commun ligne Centre-ville Congo Kiwele. « Hormis le délabrement de l’avenue Kiwele, nous avons un problème sérieux ici depuis qu’on a mis le service de péage à cet endroit ». Ils font trainer les trucs plusieurs jours. Il y a des camions qui restent stationnés ici, trois à quatre jours. Nous nous demandons pourquoi ? Et pourtant, la route est trop petite. Nous éprouvons des difficultés pour passer.
La route n’est pas un parking.
De son côté, Ruffin Tshiyoyi, un motard œuvrant sur cette même ligne. Il demande au service du péage de changer de méthode de travail pour servir les chauffeurs de trucs le plus vite. Ceci, en vue de dégager la route. « La route n’est pas un parking ». L’État doit créer un parking pour ce service de péage. Les conducteurs de trucs occupent la grande partie de l’avenue. Ceci nous oblige d’aller rouler sur les bordures de l’asphalte. Ce jour-là, j’avais fait tomber mes clients dans le tranché. « Vous voyez que c’est le risque que nous courrons. »
Pour sa part, Justin Kabongo, député honoraire de la législature passée, témoigne d’avoir interrogé un chauffeur de truc qui stationne sur l’avenue victime de la rébellion. D’après Justin, le Tanzanien a dit qu’il paye par jour 35 dollars pour le parking. Et le service congolais lui dit de stationner sur l’avenue. Voilà pourquoi il a parqué là-bas. C’est-à-dire sur l’avenue victime de la rébellion.
À cet effet, Justin Kabongo demande l’intervention du maire de la ville pour résoudre ce problème. « Je demande au maire de la ville de songer à cette situation ». La population de ce coin éprouve des difficultés pour se déplacer. L’avenue Kiwele présente un état de délabrement. À ceci s’ajoute la transformation d’une partie de l’avenue victime en parking. Aidez la population en créant un parking et en réhabilitant l’avenue Kiwele.