Bukama craint des mauvaises récoltes pour la saison culturale

Bukama craint des mauvaises récoltes pour la saison culturale

La population de Bukama est inquiète. Elles craignent une crise alimentaire dans les mois à venir.  Car, au cours de ce mois de décembre, pas une goutte de pluie n’est tombée sur ce territoire.  Ce qui peut avoir des conséquences sur les prochaines récoltes. Et pourtant, ce dernier mois de l’année est le plus pluvieux selon la pluviométrie.

En fait, Bukama est un territoire situé dans la province du Haut-Lomami. Ici, les habitants vivent essentiellement de l’agriculture, de la pêche et de la chasse. Mais cette année, le changement climatique a eu raison des agriculteurs.

Bien que la saison ait bien débuté au mois de novembre, les pluies se sont raréfiées. Depuis le début du mois de décembre jusqu’à ce jour, aucune goutte de pluie n’est tombée. « Cela fait trois semaines que nous n’avons pas de pluie« , explique Monga Umoneka, un enseignant qui possède également un champ de maïs à Bukama.

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Impact sur l’agriculture

Cette sécheresse a un impact direct sur les cultures. « La semaine dernière, j’y étais, mais toute ma culture a presque brûlé« , explique encore cet agriculteur occasionnel. .

Kyungu Kabuya Alime une autre agricultrice de Bukama craint le pire. « Chez nous , nous commençons à cultiver au mois de septembre et d’octobre . Car le maïs a besoin des pluies, mais maintenant que les pluies ont cessé, cela sera un fiasco », raconte-t-elle.  Elle explique par ailleurs avoir quitté le camp des agriculteurs pour vivre à Bukama. Cette année, lors de la récolte, nous n’aurons pas un bon rendement, conclut-elle.

Et pourtant, selon la pluviométrie, le mois de décembre à Bukama est le plus pluvieux. Weather Park a connu une pluviométrie moyenne de 183 mm pour le mois de décembre.  Mais cette année, les pluies se sont raréfiées.

Chaque année, pendant cette période, Bukama est sujet à des inondations, mais cette année, grâce à la rareté des pluies, jusqu’à ce début d’année, la population peut encore souffler, car le fleuve Congo n’a pas encore débordé.