Goma: OCHA dresse un bilan de 1000 blessés

Goma: OCHA dresse un bilan de 1000 blessés

Entre le 23 et le 28 janvier dernier, OCHA dresse une situation humanitaire alarmante.  Plus de 1000 blessés ont été enregistrés dans les hôpitaux de la ville de Goma. Selon la même source, la majorité des victimes sont des civils. Cette organisation appelle à une intensification de l’aide humanitaire. 

En effet, depuis l’intensification des combats dans le Nord-Kivu, plus précisément à Goma, la situation humanitaire s’est également dégradée. « Les infrastructures médicales sont inondées », explique le coordonnateur humanitaire de OCHA en RDC dans une note d’information publiée le 30 janvier dernier. Cette note explique aussi que les blessures sont dues à des tirs de balles et à des explosions d’artilleries lourdes.

Cette situation est très alarmante.  » Le manque de médicaments, d’équipement et de personnel soignant met en péril la prise en charge des blessés et augmente le risque de pertes humaines », fait remarquer OCHA.

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Sans eau et d’électricité

Il faut en plus noter qu’entre le 23 et le 28 janvier, les services de base étaient en grande partie paralysés. La ville de Goma a été privée d’eau et d’électricité. Selon les dernières informations, ce n’est qu’hier que le CICR a pu rétablir l’eau et l’électricité dans certains quartiers de la ville. Ainsi, pendant plusieurs jours, les habitants ont utilisé de l’eau non traitée. « Cette situation expose des milliers de personnes au risque immédiat des maladies hydriques telles que le choléra. »  Explique encore OCHA.

En plus du fait que les hôpitaux sont surchargés, les morgues également sont saturées. « Les corps sans vie laissés dans les rues de la ville posent un risque sanitaire majeur pour les survivants. » Alerte encore OCHA.

Il faut noter qu’OCHA déplore le pillage de ses entrepôts. Ceci compromet la riposte humanitaire. « Cette perte entrave l’acheminement rapide de l’aide aux populations qui en ont désespérément besoin ».
Ainsi, le coordonnateur Afrique de OCHA appelle à la protection des civils, mais aussi au respect des droits humains dans cette partie du pays.